Coronavirus: 26.579 individus interpellés depuis la déclaration de l’état d’urgence

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Revue de presseKiosque360. Les services de sécurité ont interpellé, à travers le royaume, 26.579 individus pris en flagrant délit de violation de l’état d’urgence sanitaire. 14.143 d’entre eux ont été déférés devant le parquet général. Les autres ont été soumis à un contrôle d’identité avant d’être libérés.

Le 12/04/2020 à 21h15

Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, les différents services sécuritaires ont sanctionné un grand nombre de contrevenants. Le dernier communiqué de la DGSN indique ainsi que, depuis la mise en application de ces mesures d’urgence, il a été procédé à l’interpellation de 26.579 individus à travers les villes du royaume. Après leur mise en garde à vue, 14.143 d’entre eux ont été déférés devant le parquet général. 

Pour ce qui est de la répartition de ces actes recensés par les wilayas et les sûretés régionales et provinciales, la ville de Casablanca arrive en tête avec 4.033 interpellations, suivie de Rabat avec 3.513. La ville de Kénitra arrive en troisième position avec 3.149 individus appréhendés, suivie d’Oujda (2.696), Marrakech (2.408), Agadir (2.127), Salé (1.953), Beni Mellal (973), Fès (913), Meknès (742), Tétouan (586), Ouarzazate (561), El Jadida (550), Settat (527). Les villes de Rachidia, Tanger et Laâyoune ont enregistré moins de 500 violations de l’état d’urgence sanitaire, tandis que Safi et Taza n’ont connu respectivement que 242 et 204 interpellations. Les habitants d’El Hoceima ont été les plus respectueux de l’état d’urgence sanitaire, avec seulement 119 individus interpellés par les services de la police.

Dans son communiqué, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du lundi 13 avril, la DGSN souligne que les opérations sécuritaires menées pour lutter contre la propagation du coronavirus ont permis, ces dernières 24 heures, d’interpeller 2.268 individus, dont 1.402 ont été placés en garde à vue sous la supervision du parquet. Les autres ont été soumis au contrôle d’identité et aux procédures d’investigation et de pointage, avant d’être remis en liberté.

La même source précise que les services de la DGSN vont, en coordination avec les différentes autorités publiques, intensifier les opérations de contrôle dans toutes les villes du Maroc, afin de veiller à la stricte application des mesures préventives de sécurité sanitaire. Il faut rappeler que la violation de l’état d’urgence est sanctionnée par une peine d’emprisonnement d’un à trois mois de prison et/ou d’une amende de 300 à 1.300 dirhams. En cas de circonstances aggravantes, les sanctions sont encore plus sévères.

Par Hassan Benadad
Le 12/04/2020 à 21h15