Coût de la vie: Casablanca plus chère que les autres capitales d’Afrique du Nord?

Casablanca, depuis la colline d'Anfa. 

Casablanca, depuis la colline d'Anfa.  . Antony Stanley 

Revue de presseL’hebdomadaire la Vie Eco s’est penché dans sa dernière livraison sur le coût de la vie dans six capitales d’Afrique du Nord, en se basant sur les données de l’enquête Numbeo. Les détails dans cette revue de presse.

Le 19/04/2024 à 20h09

Le coût de la vie varie d’un pays à l’autre, malgré la proximité géographique et culturelle. Ainsi, les paramètres permettant de le déterminer dépendent des législations mises en place, des traditions de consommation locales, des ressources, des revenus et de la densité de la population.

Ce qui influence directement le coût de la vie, en creusant les écarts ou en les réduisant, fait remarquer l’hebdomadaire la Vie Eco dans sa dernière livraison. C’est le constat dressé par l’enquête réalisée par les soins de l’hebdomadaire sur la base des indices de prix mis à disposition par la base de données en ligne Numbeo, en examinant plus de 10.000 formulaires.

En termes de rémunération moyenne, explique la même source, «les Nouakchottois arrivent en tête du peloton avec une moyenne de 6.800 dirhams, suivis par les Casablancais, avec 4.905 dirhams, les Algériens avec 3.200 dirhams, les Tunisiens, 3.114 dirhams, les Tripolitains, 2.968 dirhams et les Cairotes 1.263 dirhams».

En relevant cette disparité, l’hebdomadaire s’est penché sur le pouvoir d’achat, en passant en revue «les questions de subvention pratiquées sur les produits de première nécessité, l’efficacité de la politique agricole, les taxes de la douane et d’autres paramètres».

Par exemple, dans le domaine de la restauration, fait remarquer l’hebdomadaire, «un repas pour un restaurant milieu de gamme pour deux personnes, comprenant trois services, coûte plus cher à Casablanca que dans les cinq autres villes». Et de préciser que «le couple devra ainsi débourser la somme de trois cent dirhams en moyenne pour se restaurer, contre 162 dirhams au Caire, là où l’offre est la plus abordable».

Enfin, souligne l’hebdomadaire, «si les données révélées par l’enquête permettent d’avoir un ordre de grandeur servant à modéliser la répartition des dépenses, elles ne permettent pas de comparer la qualité de vie dans les six villes étudiées. D’autres paramètres tels que la qualité des soins, l’environnement, la sécurité ou les liens sociaux sont essentiels pour calculer l’indice de qualité de vie».

Par Mohamed Younsi
Le 19/04/2024 à 20h09