Covid-19 au Maroc: 2.117 nouvelles contaminations en 24 heures, 3 décès et 19.417 cas actifs

Un laboratoire mobile d'analyses de biologie moléculaire spécialisé dans le dépistage du Covid-19, avec une capacité allant jusqu’à 500 analyses quotidiennes, fait escale à Larache pour accélérer la cadence des tests de dépistage, le 20 juin 2020. 

Un laboratoire mobile d'analyses de biologie moléculaire spécialisé dans le dépistage du Covid-19, avec une capacité allant jusqu’à 500 analyses quotidiennes, fait escale à Larache pour accélérer la cadence des tests de dépistage, le 20 juin 2020.  . Youssef El Haffre / MAP

3 décès, 2.117 nouveaux cas de contamination et 1.366 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 25 et 26 juin 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 19.417, alors que plus de 6.534.825 de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 26/06/2022 à 14h46

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 5 cas de contamination et 4 guérisons. Le pays totalise 266.030 cas de contamination, dont 6.875 décès et 178.498 guérisons.

En Tunisie, 668 nouveaux cas de contamination et 483 guérisons ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.043.540 cas de contamination, dont 28.646 décès et 1.029.368 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, 27 cas de contamination et 9 guérisons ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 59.428 cas de contamination au Covid-19, dont 982 décès et 58.264 guérisons.

Face à la menace d'un été et surtout d'un automne qui pourraient être marqués par un grand retour de l'épidémie, la cavalerie Moderna semble donc arriver à temps. Et pas avec n'importe quel produit.

La piqûre de rappel que le laboratoire américain préconise est un vaccin bivalent. «C'est quand il y a deux antigènes dans le même vaccin», explique Pierre Saliou, professeur agrégé du Val-de-Grâce et spécialiste des questions de vaccination.

En l'occurrence, Moderna a modifié son produit initial pour qu'il suscite la fabrication, par le système immunitaire, d'anticorps contre la souche originelle du Sars-CoV-2 et contre Omicron.

Une vaste étude britannique montre que la capacité d’une infection par Omicron à renforcer le système immunitaire contre le SARS-CoV-2 dépend de la souche ou du variant qui nous a déjà infecté et qu’elle n’équivaut pas, loin s’en faut, à une dose de vaccin.

Cette étude, publiée le 14 juin 2022 dans la revue Science, comprend deux volets. La première partie a consisté à évaluer la réponse immunitaire (en l’occurrence, d’une part l’immunité dépendante des lymphocytes B, d’autre part, l’immunité dépendante des lymphocytes T) chez ces sujets ayant reçu trois doses de vaccin anti-Covid-19. La seconde partie a analysé chez ces mêmes personnes triplement vaccinées la réponse immunitaire T et B chez celles qui avaient tout de même développé une infection par le variant Omicron après vaccination (breakthrough infection).

L’entreprise de biotechnologie franco-autrichienne Valneva, basée près de Nantes, développe un vaccin à virus inactivé, une technologie plus traditionnelle que celle de l’ARN messager. C’est d’ailleurs l’un des arguments mis en avant par le laboratoire pour faire valoir son vaccin, qui estime que ce dernier pourrait convaincre les personnes non encore vaccinées.

Valneva a multiplié les déconvenues pour ce vaccin: en septembre 2021, le gouvernement britannique, qui lui avait passé commande pour 100 millions de doses, a résilié son contrat, ce qui avait fait chuter le cours en Bourse de l’entreprise.

Au mois de mai 2022, c’était au tour de l’Union européenne, avec laquelle Valneva avait un accord portant sur 60 millions de doses d’ici à 2023, de faire savoir qu’elle envisageait de résilier sa commande, dans un contexte de production mondiale importante.

Les autorités recommandent de continuer à en mettre un dans les endroits bondés ou mal ventilés. L'opérateur privé qui gère le métro de Bangkok a indiqué qu'il restait obligatoire sur le réseau. Cette décision est dans l'ensemble bien acceptée par la population.

La vaccination contre le Covid-19 a permis d'éviter 19,8 millions de morts sur un potentiel de 31,4 millions au cours de la première année suivant l'introduction des vaccins en décembre 2021, avance une première vaste étude de modélisation, publiée vendredi.

L'étude, publiée dans The Lancet Infectious Diseases, est basée sur des données provenant de 185 pays et territoires, du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021. Elle est la première à tenter d'évaluer les décès évités directement et indirectement à la suite de la vaccination contre le Covid-19.

Pour cela, elle utilise les chiffres officiels des morts avec Covid, mais aussi le total des décès excédentaires de chaque pays (ou des estimations quand les données officielles n’étaient pas disponibles). La Chine n’a pas été incluse dans l'analyse en raison de sa grande population et de ses mesures de confinement très strictes, ce qui aurait faussé les résultats, est-il précisé.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.350.267 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP.

Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.040.792), devant le Brésil (670.418), l'Inde (524.999) et la Russie (380.837).

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Maya Zidoune
Le 26/06/2022 à 14h46