Covid-19 au Maroc: les "fausses" inquiétudes des parents sur la vaccination des 12-17 ans

Une professionnelle de santé injecte une dose d'un vaccin anti-Covid-19 à un adolescent, au lycée Ibn Toumert à Casablanca. Le Maroc a débuté la vaccination des 12-17 ans, le 31 août 2021. 

Une professionnelle de santé injecte une dose d'un vaccin anti-Covid-19 à un adolescent, au lycée Ibn Toumert à Casablanca. Le Maroc a débuté la vaccination des 12-17 ans, le 31 août 2021.  . Khalil Essalek / Le360

Le nombre de doses de vaccins anti-Covid-19 injectées aux 12-17 ans augmente de jour en jour, mais les parents s'inquiètent et demandent aux pédiatres quel vaccin choisir: Pfizer ou Sinopharm? Les précisions d'un spécialiste.

Le 02/09/2021 à 14h05

La vaccination des 12-17 ans se poursuit au Maroc. Depuis le mardi 31 août 2021, jour du démarrage effectif de la campagne de vaccination auprès de cette tranche d’âge, et jusqu'au jeudi 2 août, ce sont quelque 85.809 doses qui ont été administrées dans 419 lycées publics du Maroc, transformés en vaccinodromes.

Accompagnés de leurs tuteurs, les adolescents ont le choix entre le vaccin germanico-américain Pfizer-BioNTech ou le vaccin chinois Sinopharm. Mais force est de constater que la majorité opte pour Pfizer, puisque les premiers chiffres communiqués par le Comité technique et scientifique de vaccination signalent que 45.119 doses de Pfizer ont été injectées contre 40.690 de Sinopharm.

«Plusieurs parents nous demandent quel est le meilleur choix? Nous leur expliquons que les deux vaccins sont valables et disposent d’une bonne innocuité», affirme le pédiatre réanimateur Hassan Afilal, dans une déclaration pour Le360.

Ce spécialiste, membre de la Société marocaine de pédiatrie, en profite pour répondre aux inquiétudes des parents. «Plusieurs parents disent préférer Pfizer, car ils considèrent que Sinopharm n’est pas reconnu dans les pays européens où ils ont peut-être l’intention d’inscrire leur enfant pour poursuivre leurs études à l’étranger. Nous leur expliquons que ce n’est pas qu’il n’est pas reconnu, mais qu’il n’a tout simplement pas encore été homologué en Europe», ajoute le Dr Hassan Afilal.

Ce professionnel de santé rappelle l’importance, aujourd'hui, d’encourager à la vaccination des adolescents, dans un contexte de forte circulation du coronavirus et d'apparition de nouveaux variants. «Les parents se trompent. Ils pensent que les enfants sont épargnés et que même s’ils contractent le virus, ils ne risquent rien. Ce n’est pas vrai, car ces derniers temps, il y a eu des cas d’enfants placés en réanimation suite à l’aggravation de leur état de santé après avoir été infectés au Covid-19», tient à prévenir Hassan Afilal.

Par Qods Chabaa
Le 02/09/2021 à 14h05