Covid-19: de fermes directives à la police et à la gendarmerie pour éviter une deuxième vague

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Revue de presseKiosque360. Face à l’inquiétante hausse des cas de contamination au coronavirus au Maroc, Gendarmerie royale et Direction générale de la sûreté nationale se mobilisent pour faire respecter l’état d’urgence sanitaire et les mesures récemment prises par le gouvernement.

Le 04/08/2020 à 19h45

Tolérance zéro. C’est le mot d’ordre, désormais, de la Gendarmerie royale et de la Direction générale de la sûreté nationale au Maroc face à la situation épidémiologique alarmante, les cas de contamination ayant enregistré une hausse alarmante et le nombre des décès ayant augmenté ces dernières semaines, indique le quotidien Al Massae dans sa livraison du mercredi 5 août. 

Ainsi, ces deux départements centraux de la sécurité et de la sûreté nationale ont donné de nouvelles instructions à leurs hommes sur le terrain pour une application stricte des mesures adoptées récemment dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et le renforcement des mesures de contrôle. Ce dispositif concerne, en premier lieu, les voyageurs, tous moyens de transport confondus, qui doivent impérativement présenter les autorisations nécessaires (un ordre de mission de l’employeur et une autorisation expresse de l’administration) pour pouvoir se déplacer de et vers les 8 villes que les pouvoirs publics ont décidé de fermer pour limiter la propagation du virus. 

Selon des sources d’Al Massae, les services de la Gendarmerie ont été appelés à se mobiliser à travers tout le territoire national pour faire face à la propagation de la pandémie, surtout après les craintes exprimées d’une explosion des clusters dans les milieux professionnels, en l’absence de vaccin. 

Une deuxième vague, plus virulente, est ainsi à craindre dans le pays et le temps est à la fermeté et la rigueur. Patrouilles mobiles, agents stationnés sur les barrages de sécurité et différents corps de la sûreté nationale et de la gendarmerie sont ainsi sur le pied de guerre. 

De larges opérations de sensibilisation seront également menées auprès des citoyens. Elles seront accompagnées d'un dispositif de contrôle strict de tous les espaces publics pour mesurer le degré d’application des mesures sanitaires. La suite, ce sera l’application de la loi qui prévoit des peines de prison et des amendes à l'encontre des récalcitrants. 

Seront également sous la loupe le port obligatoire du masque de protection et l’impérative distanciation physique dans les villes, villages et campagnes. Toute infraction se soldera par un procès verbal et le risque d’encourir l'une des peines prévues par la loi.

Par Maya Zidoune
Le 04/08/2020 à 19h45