Covid-19: les hôpitaux publics retrouvent une activité normale

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Revue de presseKiosque360. Après deux ans marqués par la pandémie du Covid-19, les hôpitaux publics retrouvent peu à peu une activité normale. Au menu, une reprise graduelle des services d’hospitalisation et la réaffectation du personnel soignant. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 21/03/2022 à 20h59

La vie reprend dans 149 hôpitaux publics sur l’ensemble du territoire national, notamment dans ceux chargés par le ministère de la Santé d’accueillir les personnes contaminées par le Covid-19 depuis l’apparition du premier cas dans le Royaume, le 2 mars 2020. Tel est le constat du quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 22 mars. 

D’après les sources du quotidien, les cadres médicaux et sanitaires retrouvent progressivement leurs bureaux, à mesure que l’administration se penche sur la programmation de nouveaux rendez-vous pour accueillir les patients "ordinaires", principalement pour les services de diagnostic et de chirurgie. 

A ce propos, Al Ahdath Al Maghribia affirme que le ministère de la Santé avait entamé la mise en œuvre de son programme établi le 20 mars 2021, soit un an après le premier cas au Maroc. Ce programme devait permettre aux hôpitaux de reprendre leurs activités. C’était sans compter avec la propagation des variants successifs Alfa, Delta et Omicron. 

Parmi les axes de ce programme, la reprise graduelle des services d’hospitalisation ordinaires et de soins ambulatoires, avec 80% des activités chirurgicales effectuées d'ici fin août. Selon le quotidien, le 100% est prévu pour le mois de septembre prochain. Pour l’heure, seules 30% des activités chirurgicales sont effectuées. 

Toujours selon Al Ahdath Al Maghribia, le programme prévoit également la réaffectation graduelle des professionnels de la Santé à leurs fonctions. Si elle est effectuée sur la base de l’évolution de la situation épidémiologique, cette réaffectation permettra de soulager le corps soignant, épuisé après plus de deux ans sous la pression de la pandémie. 

Pour rappel, le ministère de la Santé avait annulé tous les actes médicaux et les opérations chirurgicales non-urgentes pour évacuer les lits de réanimation face à l’afflux croissant des patients atteints par le Covid-19. Lors de la deuxième vague, marquée par la propagation du variant Delta, le taux d’occupation des lits de réanimation était de l’ordre de 55%. 

Par Khalil Rachdi
Le 21/03/2022 à 20h59