Démantèlement d'un réseau qui séquestrait et violait des étudiantes

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Revue de presseKiosque 360. Une jeune fille a été séquestrée, violée, photographiée et violentée, à Mohammédia, par deux repris de justice qui se faisaient passer pour des agents immobiliers. Sa copine a eu la présence d’esprit d’être plus méfiante.

Le 27/04/2015 à 08h01

Aucune des deux jeunes filles qui cherchaient une chambre à louer à Mohammédia ne se doutait que leur quête allait se transformer en cauchemar. Assabah rapporte dans son édition du 27 avril, la séquestration et le viol d’une jeune fille par deux sinistres individus dans une prétendue chambre à louer.

A la recherche d’une chambre à louer, les deux jeunes filles sont orientées vers un café de la ville où les intermédiaires ont leurs habitudes, écrit Assabah. Les deux jeunes filles étaient loin de se douter qu’elles allaient avoir affaire à deux repris de justice. Roublards, ces derniers font miroiter aux deux jeunes filles la possibilité d’obtenir une chambre spacieuse pour un loyer modique, dans un quartier chic. Appâtées, elles tombent facilement dans le panneau. Assabah explique que l’une des filles a essayé de convaincre son amie de l’accompagner pour visiter la chambre et rencontrer la propriétaire. Hésitante, sa copine rechigne. Les deux filles trouvent un compromis: la première ira avec les intermédiaires, tandis que la seconde l’attendra au café en gardant son sac.

Les deux pseudo agents accompagnent la victime jusqu’à une maison où ils entrent. La jeune fille est loin de se douter qu’elle a en face d’elle deux loups à visage humain. A peine dans la chambre, les deux suspects laissent tomber leur masque et dévoilent leurs véritables intentions. Ils violent la jeune fille à tour de rôle sous la menace et la photographient dans des positions obscènes afin de la faire chanter. Tandis que l’un des prévenus garde la jeune femme séquestrée, son complice fait un tirage des photos prises dans un studio numérique.

Une fois les clichés en poche, il se dirige vers le café où il persuade l’amie de sa victime de l’accompagner, précise Assabah. A l’écart, le violeur lui montre les photos de son amie et menace de tout divulguer, sauf si elle consent à payer une somme d’argent. Essuyant un refus catégorique, il lui arrache son sac dans lequel il dérobe un téléphone et 800 DH. Relâchée par ses violeurs, la victime et son amie décident de porter plainte. L’enquête de police permettra d’identifier les agresseurs et de les arrêter, ainsi que le gérant du studio photos. La piste remontera jusqu’à une femme qui rabattait des prostituées afin que ses complices les dévalisent et un cinquième larron qui se chargeait de vendre les objets volés. Les prévenus comparaîtront, en détention, cette semaine devant le juge d’instruction pour constitution d’une bande de malfaiteurs, de viol, séquestration, incitation à la débauche, recel et vol. Ils risquent gros.

Par Amine Haddadi
Le 27/04/2015 à 08h01