Des bus pour 70 millions DH croupissent au port de Casablanca

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Revue de presseKiosque360. Près de cinquante bus d’une valeur globale de 70 millions DH attendent depuis un an, rongés par la rouille, au port de Casablanca. En cause: l’incapacité de la société de transport de Rabat-Salé (STRS) de payer les frais de dédouanement.

Le 27/08/2015 à 01h37

L’information relayée par Al Massae, dans sa livraison de ce jeudi 27 août, concerne ces véhicules en provenance de Chine, un legs de la société française chargée de la gestion du transport urbain à Rabat, Salé et Témara.Le gestionnaire français s’est retiré avant de régler des arriérés qui se comptent en millions de dirhams, explique le quotidien arabophone qui tient à préciser que les véhicules en question devaient être mis en circulation depuis déjà plusieurs mois en vue de renforcer le flux des bus dans les trois villes.

Selon la publication, la STRS, qui s’est trouvée dans l’incapacité de verser les salaires des employés, avait bénéficié de financements affectés à l’achat de garages avant l’annonce de la vente des biens de la régie autonome de transport urbain (RATR), dans le cadre d’un appel d’offres.

Et de rappeler que le conseil de groupement «Al Assima», une structure en charge de la gestion du secteur du transport urbain à Rabat, Salé et Témara, a tenu mardi une session pour examiner la question de la liquidation des biens de la RATR, évalués à des millions de dirhams.Parmi ces biens, figurent un terrain de 5 ha situé à Hay Yacoub Al Mansour et un autre terrain d’un ha à Hay Salam, à Salé, sans parler d’un centre d’estivage à Ifrane, de locaux de commerce à Rabat, et de deux villas à Agdal et Hay Riad, des quartiers huppés de la capitale, croit savoir Al Massae.

Par Samir Chennaoui
Le 27/08/2015 à 01h37