Des Casablancais en colère contre les cafés qui organisent des paris clandestins

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Revue de presseKiosque360. À Hay Hassani, des cafés où les clients s'adonnent à des paris illicites poussent comme des champignons, au point de devenir un véritable danger et de susciter la colère des riverains.

Le 09/07/2020 à 20h41

Par le bruit qu’ils provoquent, mais aussi et surtout le caractère illégal de l’activité qu’ils abritent, soit les paris non autorisés, certains cafés de Hay Hassani représentent un véritable danger pour nombre de familles de ce quartier populaire de Casablanca. C’est ce qu’indique le quotidien Assabah dans sa livraison du vendredi 10 juillet, relevant que ces établissements se répandent désormais comme une trainée de poudre.

De nombreux habitants ont ainsi protesté contre les tenants de ces cafés, dénonçant le caractère immoral de leurs activités et le véritable danger que représentent les parieurs pour la sécurité des habitants. En effet, l’addiction aux jeux de hasard entraine de nombreux autres crimes, comme le vol, les agressions et les actes de violence.

Cette menace a notamment poussé les habitants du quartier Annassim à déposer plainte auprès du préfet de l’arrondissement Hay Hassani. Une seule requête: la fermeture pure et simple de ces établissements, précise Assabah. Ces habitants expliquent que l’avenir de leurs enfants est en danger, ces jeunes étant des proies faciles à tous les vices et le quartier étant des plus défavorisés.

Les riverains expliquent également avoir tenté de raisonner les propriétaires de ces cafés, leur demandant de retirer les machines de jeu de leurs commerces. Mais sans résultat, ces gérants ayant opposé un niet catégorique à cette demande. Pour les habitants, ces propriétaires ne sont rien d’autres que des criminels, dans la mesure où leur seul objectif est le gain facile, mais sur le dos de toute une jeunesse qu’ils dévoient par leurs pratiques.

Il ne reste donc plus qu’une intervention urgente et décisive des pouvoirs publics pour sauver ce qui reste d’un arrondissement déjà mal loti de la capitale économique.

Par Maya Zidoune
Le 09/07/2020 à 20h41