Des partenariats académiques d’excellence entre l’Université Euromed de Fès et trois universités israéliennes

Au centre, le président de l'UEMF, Mostapha Bousmina, entouré des membres de la délégation marocaine et du board de l'Université Shenkar en Israël.

Au centre, le président de l'UEMF, Mostapha Bousmina, entouré des membres de la délégation marocaine et du board de l'Université Shenkar en Israël. . DR

La très dynamique Université Euromed de Fès a conclu trois partenariats avec l’Université de Tel Aviv, l’Université Hébraïque de Jérusalem et l’Université Shenkar, dont le président de l’UEMF, Mostapha Bousmina, a été nommé membre du conseil d’administration.

Le 16/01/2023 à 08h45

Une délégation de l’Université Euromed de Fès (UEMF), composée de son président Mostapha Bousmina, de la directrice de l’École d’ingénierie digitale et de l’intelligence artificielle, Maha Gmira et de la directrice des partenariats et de l’innovation, Ghada Bouhlal, s’est rendue en Israël pour renforcer le partenariat académique avec l’Université de Tel-Aviv, l’Université Shenkar et l’Université Hébraïque de Jérusalem.

La délégation a aussi été reçue par de hautes personnalités israéliennes et notamment par le fils de l’ancien président d’Israël Shimon Perez ainsi que par l’ancien ministre d’origine marocaine Raphy Edery, en présence de Son Excellence Abderrahim Beyyoudh, chef du bureau de liaison du Royaume du Maroc à Tel-Aviv.

Partenariat académiqueLe partenariat s’articule autour de l’intelligence artificielle, de la robotique, de la biotechnologie, de l’agriculture de précision et de la question de l’eau.

Une dizaine d’étudiants de l’UEMF se rendront en Israël au mois de février prochain avant que l'UEMF reçoive à son tour les étudiants israéliens au cours de l’année. D’autres enseignants-chercheurs et étudiants de doctorat en co-supervision feront également des déplacements dans les deux sens, avec des séjours entre l’UEMF et les universités israéliennes partenaires.

Par ailleurs, le professeur Mostapha Bousmina a été nommé membre du conseil d’administration de l’Université Shenkar. 

Durant les différentes cérémonies officielles réservées à la délégation marocaine, le Pr. Bousmina a rappelé l’histoire du Maroc en faisant référence à sa composante hébraïque millénaire. Il a aussi évoqué l’accueil par le Maroc des juifs au XVe siècle suite aux persécutions que ceux-ci subissaient en Espagne et au Portugal lors de la période de la Reconquista.

Il a également rappelé le rôle joué par la dynastie alaouite pour la protection des juifs et notamment lors de la IIe Guerre mondiale, quand feu le roi Mohammed V a refusé de livrer les citoyens marocains de confession juive au régime de Vichy et aux Nazis.

Histoire partagéeLe Pr. Bousmina a passé en revue la sollicitude de feu le roi Hassan II et celle du roi Mohammed VI à l’égard des juifs marocains. Il a mis en lumière les différentes actions du Souverain envers l’identité juive marocaine qui est une composante à part entière de l’identité nationale. Un élément cité avec force dans le préambule de la Constitution du Maroc.

Il a aussi expliqué la démarche exceptionnelle et salutaire du roi Mohammed VI pour la restauration et la réhabilitation des cimetières, mausolées, synagogues et lieux de cultes juifs du Maroc et la volonté royale pour rétablir les noms juifs d’origine de certains quartiers, rues et lieux. Rappelant que l’histoire et l’apport de la composante juive du Maroc sont aussi inclus dans les manuels scolaires, le Pr. Bousmina a aussi expliqué l’exception marocaine en matière de code de la famille des citoyens de confession juive, qui est régi par les dispositions du droit hébraïque.

Le président de l’UEMF est par la même occasion revenu sur les accords d’Abraham et a exprimé sa conviction qu’ils seront un moteur pour la paix et la prospérité partagée entre Israël et le monde arabe. 

Les personnalités israéliennes présentes à ces cérémonies ont exprimé leurs remerciements et leur gratitude au roi Mohammed VI et leur attachement indéfectible à la famille royale et au Maroc. Nombreux ont d’ailleurs exprimé leur volonté de se rendre au Maroc et d’explorer les possibilités d’investissement dans des secteurs porteurs pour le développement.

Par Khalil Ibrahimi
Le 16/01/2023 à 08h45