Deux amants tuent et découpent un nonagénaire

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Revue de presseKiosque360. La Cour d’appel de Rabat n’a pas prononcé jeudi, comme prévu, son verdict dans l’affaire impliquant une femme mariée et son amant condamnés en première instance pour avoir tué le vieux mari de la femme infidèle. Les détails.

Le 23/01/2016 à 02h09

La chambre criminelle près la Cour d’appel de Rabat a reporté à une date ultérieure le verdict en appel dans une affaire d’homicide volontaire, assorti de vol qualifié et d’adultère dans laquelle une femme mariée et son jeune amant ont été condamnés en première instance à la prison à vie, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce week-end des 23-24 janvier.

Le verdict, dans cette affaire, qui a été reportée plus de 18 fois, n’a pu être prononcé cette fois encore en raison de l’état de fatigue physique et psychique de l’accusée principale et femme de la victime, affirme Al Akhbar. Ceci est dû également au changement radical des déclarations de l’amant qui a affirmé avoir agi suivant les ordres et les pressions de sa maîtresse à qui il obéit aveuglément sans savoir pourquoi, selon le quotidien.

Le meurtre du vieux mari avait été commis au quartier «Al-Massira II» à Témara. Le cadavre de la victime avait été découpé en morceaux, lesquels ont été enfouis dans un matelas qui a été transporté à bord d’un triporteur et jeté dans une décharge. Retrouvé par un veilleur de nuit, le matelas allait avoir une seconde vie. Si ce n’est l’odeur insupportable qui en émanait, rien n’aurait été révélé sur ce crime sordide.

Le veilleur de nuit qui avait dormi sur le matelas avait fini par découvrir qu’un cadavre humain y était enfoui. Une découverte macabre qu’il n’a pas tardé à signaler à la police. Les enquêteurs ont identifié la victime et les deux principaux accusés ainsi que le conducteur du triporteur qui a été condamné à trois mois de prison pour non dénonciation d’un crime.

L’autre version que vient de dévoiler l’amant est que sa maîtresse a tué toute seule son mari dans la chambre qu’ils louaient tous les deux et qui abritait leurs amours adultérines. Elle aurait mutilé le cadavre avant de s’en débarrasser dans un endroit désert avec l’aide du conducteur du triporteur. L’amant a souligné aussi que sa maîtresse avait séduit le vieil homme pour mettre la main sur ses biens.

Par Zineb El Ouilani
Le 23/01/2016 à 02h09