Deux fillettes de 5 et de 2 ans violées à Khémisset

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Revue de presseKiosque360. Chaque jour nous apporte, malheureusement, son lot de viols, relayés par la presse. Cette fois, le scandale est venu de Khémisset ou deux fillettes âgées de 5 et 2 ans ont été violées par leur oncle maternel. Une sauvagerie sans nom!

Le 06/10/2015 à 05h57

"Voilà comment deux fillettes ont été violées par leur oncle à Kémisset": c’est par ce titre que le journal Assabah, dans son édition du 6 octobre, introduit son récit du crime abject qui a eu lieu dans la ville. C’est le père, rapporte le quotidien, qui a remarqué chez l’aînée de ses filles, âgée d’à peine 5 ans, des signes de troubles du sommeil et de l’appétit. Autre signe de déstabilisation psychologique: la fillette a changé de comportement vis-à-vis des petites filles de son âge, faisant tout pour s'isoler, précise encore le quotidien arabophone connu pour être informé des faits divers et des enquêtes policières.

Or, il s’est avéré que la petite fille, ainsi que sa jeune sœur d’à peine 2 ans, avaient été sauvagement violées par le même criminel, à savoir leur oncle. La famille des deux victimes a déposé une plainte appuyée d'un certificat médical auprès du procureur général du roi près la Cour d'appel de Rabat.

Le récit des deux fillettes n'a laissé planer aucun doute sur les deux agressions sexuelles dont elles ont été victimes. Le procureur n'a donc pas hésité à confier à la gendarmerie l’enquête préliminaire concernant ce drame qui a secoué la ville de Khémisset.

Assabah rappelle que la maman des deux fillettes, divorcée, avait rejoint ses parents qui résident dans le village de Tidas, près de Khémisset. Sur décision de justice, elle jouissait du droit de garde de ses deux enfants. Cette mère, qui s'apprêtait à inscrire sa fille de 5 ans à l'école, est issue d'une famille pauvre. Les ONG sont appelées à soutenir par tous les moyens cette mère de famille, que ce soit sur le plan juridique ou financier, pour, estiment les observateurs, contribuer à améliorer les conditions de vie de cette famille frappée par une innommable tragédie.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 06/10/2015 à 05h57