DGAPR: aucun détenu dans le cadre des évènements d’Al-Hoceima n'observe de grève de la faim

Mohamed Saleh Tamek, Délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion.

Mohamed Saleh Tamek, Délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion.

L’administration de la prison de Taounate a démenti les allégations selon lesquelles l’un des détenus dans le cadre des évènements d’Al-Hoceima aurait fait part de sa décision d’observer une grève de la faim.

Le 21/03/2019 à 17h15

Cette administration souligne que tous ces détenus bénéficient, de façon régulière, de leurs repas et s’approvisionnent de l’économat de cet établissement pénitentiaire.

Réagissant à des allégations de certains sites au sujet de présumés "mauvais traitements" et "actes de vengeance et contraires à la loi" infligés à des détenus dans le cadre des évènements d’Al-Hoceima, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR, administration de la prison locale de Taounate) souligne, dans un communiqué, qu’en ce qui concerne la couverture médicale, "ces détenus ont bénéficié plusieurs fois de soins médicaux, que ce soit à l’intérieur de cet établissement ou à l’extérieur, comme cela est consigné dans leurs dossiers médicaux".

La DGAPR ajoute que ces détenus poursuivent également leurs études et participent aux examens selon leur niveau d’instruction, précisant que onze pensionnaires bénéficient ainsi d’une formation professionnelle, "dont l’un a abandonné cette formation de son plein gré", et dix autres poursuivent leurs études dans les différents cycles de l’enseignement.

S’agissant du transfèrement de quatre détenus vers d’autres établissements, le communiqué relève qu’il est intervenu "après que les intéressés aient incité leurs codétenus à organiser une action collective susceptible de porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public au sein de cette prison, en violation des dispositions juridiques et réglementaires des établissements pénitentiaires, sachant qu’ils avaient été avertis à plusieurs reprises sur la nécessité de respecter ces dispositions", ajoutant que ces détenus ont été transférés vers d’autres établissements "pour les empêcher de persister dans leurs actes illégaux".

"Il s’avère donc que les rumeurs colportées par ces sites ne sont que des allégations dénuées de tout fondement, leur objectif étant de faire pression sur l’administration de l’établissement en vue d’obtenir des avantages illégaux", poursuit le communiqué, assurant que l’administration de la prison "ne vas rien céder quand il s’agit de l’application de la loi et le traitement des détenus, de façon équitable et sans discrimination aucune".

Le 21/03/2019 à 17h15