DGSN: Hammouchi procède à des changements à la tête des préfectures de police de Fès, Tanger et Al Hoceima

Abdellatif Hammouchi, recevant les membres du corps de la Sûreté nationale se rendant aux lieux saints de l'Islam, le 24 juin 2022.

Abdellatif Hammouchi, recevant les membres du corps de la Sûreté nationale se rendant aux lieux saints de l'Islam, le 24 juin 2022. . DR

Revue de presseKiosque360. Le directeur de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, a effectué, jeudi dernier, un mouvement de mutations partiel qui a concerné de hauts responsables sécuritaires dans les wilayas de sûreté de Fès, Tanger et Al Hoceima. Cet article est une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 15/07/2022 à 22h19

Le directeur général de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a opéré, ce jeudi 14 juillet, un mouvement de mutations partiel concernant des postes à responsabilité dans les villes de Fès, Tanger et Al Hoceima. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du week-end (16 et 17 juillet), que le wali de la sûreté de Tanger, Mohamed Ohtit Oualla, a été nommé à la tête de la wilaya de Fès en remplacement d’Abdelilah Essaid qui est parti à la retraite. Le préfet Oualla sera remplacé à la tête de la wilaya de Tanger par son ancien adjoint, Abdelkebir Farah.

D’autre part, le wali de la sûreté, Hamid Bahri, qui occupait le poste de chef de la région de sécurité de Ben Dabbab à Ain Qadous dans la ville de Fès, a été affecté au poste de wali, chef de la sûreté provinciale. Une mission qui pourrait baliser son chemin vers la tête de l’une des wilayas les plus importantes du royaume, étant donné la grande expérience qu’il a acquise à Laâyoune et Casablanca. Il faut rappeler que Bahri s’est distingué à Casablanca en tant qu’adjoint du wali quand il avait supervisé de gros dossiers sécuritaires liés au hooliganisme et à la lutte contre la criminalité.

Le quotidien Al Akhbar souligne que la mission du préfet Mohamed Ohtit Oualla à Fès ne sera pas de tout repos étant donné les contraintes sécuritaires liées à l’augmentation du taux de criminalité dans la région. A cela s’ajoutent des contraintes objectives comme les dysfonctionnements territoriaux et structuraux ainsi que la paupérisation galopante et la précarité de la population dans certains quartiers. Des zones qui sont devenues des points noirs très difficiles à maitriser sur le plan sécuritaire. Pour sa part, le wali Abdelkabir Farah, connu pour son expertise dans la police judiciaire, aura, lui aussi, du pain sur la planche à la tête de la sûreté de Tanger.

Il bénéficie toutefois d’un avantage certain puisqu’il a longtemps exercé dans cette ville en tant adjoint du préfet et chef de la police judiciaire où il avait traité, avec succès, plusieurs dossiers criminels et autres. Mais il aura en charge de s’attaquer au dossier du trafic de drogue au niveau national et international via le port de Tanger Med. Un port que les narcotrafiquants considèrent comme l’unique passage pour écouler leurs marchandises suite au resserrement de l’étau policier dans toutes les régions du Nord.

Par Hassan Benadad
Le 15/07/2022 à 22h19