Drame de la jalousie à Kénitra: elle poignarde son amant, à mort, la veille de l’Aïd

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Revue de presseKiosque360. Convaincue qu’il l’avait délaissée pour une autre, une jeune fille a mortellement poignardé son amant dans la ville de Kénitra, la veille de la fête de l'Aïd. La dernière rencontre entre les deux «amoureux» s’est soldée par une séparation à vie pour elle et sans vie pour lui.

Le 14/08/2019 à 19h40

«La jalousie, comme les maladies, s'aiguise le soir». Ce vieil adage résume l’horrible drame qui a secoué le quartier Ouled Oujih, dans la ville de Kénitra, à la veille de la fête de l’Aïd Al-Adha. En effet, c'est une jalousie mortelle qui a poussé une jeune fille, âgée de vingt-cinq ans, à mettre un terme aux jours de son amant et fiancé, un quadragénaire. Ce dernier, qui avait demandé la main de la jeune fille, aurait entrepris des manœuvres pour se séparer d'elle sans bruit, étant apparemment déjà lié à une autre par un projet de mariage. Ces manœuvres ont mis la puce à l’oreille de la jeune fille qui attendait de fêter son mariage avec son «fiancé». Mais, une fois certaine que son projet s’était évaporé et qu’une autre femme avait volé le cœur de son fiancé, elle a décidé de passer à l’acte.

Selon le quotidien Al Akhbar, qui rapporte ce fait divers dans son édition de ce jeudi 15 août, la jeune fille a fixé un rendez-vous à son «fiancé», la veille de l'Aïd, afin de lui demander des explications à propos du changement brutal qu'elle avait noté chez lui depuis quelque temps. Un mot en appelant un autre, une accusation en entraînant une autre, les deux «amants» en sont venus aux mains. Plus tard, la jeune fille s’est introduite dans le domicile de son fiancé, pour le surprendre allongé sur son lit et lui asséner trois coups de couteau, avec une arme blanche qu’elle dissimulait sous ses vêtements. Après avoir commis son forfait, laissant son amant corps sans âme gisant dans une mare de sang, elle a pris la fuite, avant de se rendre à la police judiciaire de la ville de Kénitra lorsque l’information est tombée comme un couperet à la veille de la fête du mouton, au moment où tout le monde se préparait pour ce rituel. Elle a été placée en garde à vue, en attendant l’achèvement de l’enquête pour être déférée devant le parquet général de la ville qui la poursuivra pour les chefs d’accusation qui seront retenus contre elle.

Par Mohamed Younsi
Le 14/08/2019 à 19h40