Drogue: près de 5 millions de pilules psychotropes saisies en 2017

Les services de police de Casablanca avaient arrêté, en mars 2014, un algérien en possession de 10.660 comprimés psychotropes.

Les services de police de Casablanca avaient arrêté, en mars 2014, un algérien en possession de 10.660 comprimés psychotropes. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Les chiffres relatifs aux saisies de diverses drogues par les autorités marocaines font froid dans le dos. Parmi ces substances illicites, les psychotropes sont les plus redoutés, en raison de leur grande dangerosité et leurs effets dévastateurs sur la jeunesse. Les détails.

Le 21/11/2017 à 00h05

En 2017, les services du ministère de l’Intérieur ont saisi 75 tonnes de résine de cannabis, 111 tonnes d’épis de cannabis, 2,778 tonnes de cocaïne, 0,611 kg d’héroïne et 4.133.465 comprimés psychotropes, révèle un récent rapport du ministère de l’Intérieur sur le trafic national et international de drogue.

Al Ahdath, dans son édition de ce mardi 21 novembre, précise que ce rapport, dont les résultats ont été exposés par le ministre de l’Intérieur lors de la présentation du budget de son département devant le Parlement, souligne les efforts des autorités publiques en matière de lutte contre le trafic de drogue. Des efforts qui ont permis le démantèlement de nombreux réseaux nationaux et internationaux et la saisie d’importantes quantités de divers stupéfiants.

Mais ce qui inquiète sérieusement et mobilise massivement les sécuritaires, ce sont les quantités de psychotropes confisquées en 2017, soit 4.133.465 pilules, comme indiqué plus haut. En effet, l’usage de ces substances psychoactives, notamment chez les jeunes, est d'une extrême dangerosité. D’ailleurs, des patrouilles spéciales ont monté la garde, tout au long de cette année, aux alentours des établissements scolaires, ce qui a permis le démantèlement de plusieurs réseaux de trafic de drogue, ajoute Al Ahdath.

Le trafic des stupéfiants étant extrêmement lucratif, le rapport souligne les liens entre les réseaux de trafic de drogue et les sources douteuses de financement, note encore le quotidien. Il a ainsi été établi, dans plusieurs régions du monde dont l’Afghanistan et le Sahel, que le trafic de drogue et le crime organisé représentaient des sources importantes de financement de groupes terroristes. 

Par Zineb El Ouilani
Le 21/11/2017 à 00h05