Etat des routes: que font les responsables de la région de Taroudant?

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Revue de presseKiosque360. Plusieurs douars et communes rurales, où résident plus de 160.000 citoyens, sur l’axe reliant Ighrem à Taliouine dans la province de Taroudant, sont complètement enclavés. L’état de l’axe routier est déplorable. Le plus dégradé du Maroc, fait remarquer le site d’informations Anfas Press, dont est tirée cette revue de presse.

Le 22/07/2022 à 19h31

Plus de 160.000 citoyens vivent ou plutôt vivotent dans des conditions qui interpellent à plus d’un titre sur l’axe reliant Ighrem à Taliouine, en passant par Assaki, dans la province de Taroudant. Ce qui représente 20% de la population de la province de Taroudant. En se rendant sur les lieux, le directeur de publication du site d’information Anfas Press qui a soulevé cette question, qualifie l’état des lieux de catastrophique.

C’est apparemment le plus dégradé à l’échelle nationale, laisse entendre l’éditorialiste. La route reliant Ighrem à Taliouine est pratiquement impraticable. L’emprunter relève de l’aventure, fait remarquer la publication. «La chaussée de plusieurs tronçons de cette route au niveau de la commune Azrar à travers Bitifaki est devenue comme des fosses dangereuses présentant de sérieux dangers pour les automobilistes», écrit l’éditorialiste de la publication.

Cette situation, qui dure depuis plus de trois ans, est l’exemple le plus significatif de l’abandon de cette zone reculée de la province de Taroudant. «En dépit des innombrables souffrances des habitants de la zone, aucun responsable local, provincial, régional ou gouvernemental n’a été interpellé par cette situation on ne peut plus déplorable», souligne l’auteur de la publication.

Pire encore, s’est-il interrogé, la situation catastrophique laisse entendre que «les douars enclavés dans cette zone seraient dans un état où il n’y a ni gouvernement, ni parlement, ni province, ni conseil régional, ni conseil préfectoral, ni cour des comptes».

Cette situation donne une image hideuse de la région, alors que les habitants n’ont commis aucun crime, hormis celui d’y naître et d’y grandir, écrit l’éditorialiste qui a qualifié la politique du laisser-aller des responsables de polythéisme. Tous ces responsables locaux, régionaux et gouvernementaux devraient rendre des comptes pour leur péché impardonnable, écrit le directeur du site d’information Anfas Press, qui a dressé l’état de tous les douars qui demeurent déconnectés du Maroc en raison de l’irresponsabilité des élus, des parlementaires, des autorités locales et gouvernementales.

Par Mohamed Younsi
Le 22/07/2022 à 19h31