Etat d'urgence sanitaire: huit gérants de café arrêtés à Fès

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. La police judiciaire relevant de la préfecture régionale de la sûreté nationale de Fès vient d’arrêter huit gérants de café, dans différents quartiers de la ville, pour violation de l’état d’urgence sanitaire et consommation illégale de chicha.

Le 14/01/2021 à 22h29

Selon le quotidien Assabah du vendredi 15 janvier, huit gérants de café à Fès viennent d’être présentés à la justice par la la police judiciaire. Ils ont été arrêtés au milieu de la semaine dernière pour diverses inftactions. En effet, les prévenus ont non seulement violé l’état d’urgence sanitaire, mais sont également coupables de détention et vente de produits de consommation issus de la contrebande, et susceptibles de constituer un danger pour la santé des citoyens.

Selon Assabah, c’est à la suite d’une opération coup de poing menée par la PJ de Fès, sur la base d’informations faisant état de l’existence de lieux de consommation de la chicha, que plusieurs cafés ont fait l’objet d’une descente quasiment dans la même journée. D’importantes quantités de narguilé, en plus de trois centaines de paquets de maassel (chicha) issus de la contrebande, ont été saisies sur place.

Tous les clients pris en flagrant délit ont été emmenées au commissariat avant d’être libérés après un strict contrôle d’identité en vue de s’assurer qu’aucun d’entre eux ne fait l’objet d’un avis de recherche. Les gérants des cafés, au nombre de huit, ont été, eux, placés en garde à vue pour détention et vente de produits de contrebande, en plus de la violation des règles de l’état d’urgence. L’enquête les concernant a été menée sous la supervision du parquet.

Pour rappel, depuis septembre dernier, les services de la Direction générale de la sûreté nationale ont initié une vaste opération «Mains propres» visant les restaurants, cafés et hôtels ayant enfreint les dispositions de l’état d’urgence sanitaire. 117 restaurants au total ont fermé leurs portes suite à cette opération, entre septembre et novembre derniers, pour infractions à la sécurité sanitaire, fraude sur marchandise et atteinte à la santé publique.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 14/01/2021 à 22h29