Exclusif. Voici l’identité du français recherché par Interpol et arrêté à Marrakech

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Les éléments de la police affectés à l'aéroport international Marrakech-Ménara ont arrêté, samedi 5 mai dernier, un ressortissant français qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités judiciaires suisses. Voici son identité et ce qui lui est exactement reproché.

Le 06/05/2019 à 11h52

Selon les autorités marocaines, le prévenu est condamné à une peine de réclusion dans une affaire d’escroquerie.

Le samedi 5 mai dernier, il s’apprêtait à embarquer à bord d'un avion à destination de Bordeaux, en France, sachant qu’il fait l'objet d'une notice rouge d’Interpol (l'antenne de Berne, en Suisse) après un verdict par contumace.

Les sources interrogées par Le360 ont été en mesure de révéler plus de détails sur l’identité de ce ressortissant français et sur ce que lui reprochent les autorités helvétiques.

Celles-ci affirment que le prévenu, né à Paris en 1961, répond au prénom de Jacques Thierry Marie B.

Il fait l’objet d’une notice rouge depuis le 24 avril 2019, soit depuis moins d’un mois.

Il est soupçonné d’avoir commis une série de malversations au détriment d'une holding, CGE-RHI S.A, basée à Genève et actuellement en liquidation, dont il était président du Conseil d’administration.

Il se serait accordé, de manière indue, des avantages dont le montant est estimé 1,5 million de Francs suisses (un Franc suisse vaut près de 9,49 dirhams).

D'abord placé en garde à vue, il a par la suite été déféré devant les autorités judiciaires compétentes chargées des affaires d'extradition, soit une chambre de la Cour de cassation.

CGE-RHI S.A, société de droit suisse, est spécialisée dans la fourniture de services, de personnels spécialisés et de prestations de ressources humaines internationales aux sociétés affiliées ou contrôlées par le groupe Compagnie générale des eaux.

Elle est aussi, selon des documents consultés par nos soins, spécialisée dans le conseil pour les affaires, le conseil en relations publiques et la communication.

Par Mohammed Boudarham
Le 06/05/2019 à 11h52