Extorsion: après celui de Berkane, voici le «raqi» de Larache

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Revue de presseKiosque360. Un scandale à caractère sexuel vient de secouer la localité de Ksar El Kébir. Un «raqi», obsédé sexuel et violent, droguait sa jeune femme pour abuser d’elle. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 29/12/2021 à 18h20

Un scandale sexuel sur fond de pratiques exorcistes vient de secouer la localité de Ksar El Kébir, dans la province de Larache. Au cœur de ce scandale, un exégète de la religion qui prétend être capable d'exorciser le diable chez certaines personnes à qui il faisait croire qu'elles étaient hantées par de mauvais esprits. Bref, il se présentait comme un prêcheur spécialisé dans la Roquia chariya, soit l'exorcisme.

C’est d’ailleurs ce statut qui l’a conduit à rencontrer sa victime, une jeune femme qui, dix jours après une séance d’exorcisme, est devenue son épouse. En fait, après cette séance, il s’est présenté chez sa famille et a conclu l'acte de mariage au bout d’une dizaine de jours, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 30 décembre. C’est à ce moment que la jeune femme a découvert le vrai visage du prêcheur, un charlatan sans scrupule.

Dans une vidéo largement relayée, mardi, sur les réseaux sociaux, la victime raconte comment le «raqi» abusait d’elle, la forçait à prendre de l’alcool et de la drogue avec lui. Il la droguait jusqu'à ce qu'elle perde conscience pour assouvir ses instincts sexuels de la plus vile des manières, a-t-elle révélé, précisant que le prêcheur était un obsédé sexuel ayant des fantasmes violents. Toute cette horreur, qui a duré pratiquement une année, a été filmée par le «raqi» à des fins de chantage, font savoir les sources du quotidien.

En effet, il a fait chanter sa victime par le biais de ces photos et vidéos compromettantes pour la sommer d’aller demander le divorce sans rien réclamer. A défaut, menaçait-il, il enverrait les vidéos érotiques à ses proches et aux membres de sa famille. Choquée, la victime a pensé au suicide, avant de décider de saisir la justice. Car, poursuit le quotidien, elle s’est rendu compte que le prêcheur voulait se débarrasser d'elle après l'avoir sexuellement violentée, allant jusqu’à faire tatouer son nom sur le corps de sa victime.

Par Mohamed Younsi
Le 29/12/2021 à 18h20