Fast food et fast sex !

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Revue de presseKiosque360. Le tribunal de Nador vient de condamner le gérant d’un fast food de la ville et un de ses employés. Ils avaient aménagé, au sein du snack, un coin pour les amoureux à la recherche d’un « Bertouch ».

Le 08/12/2014 à 11h12

Le verdict est enfin tombé concernant une étrange affaire qui s’est déroulée à Nador, ville connue pour le conservatisme de sa population rifaine. Selon Assabah, dans son édition de lundi 8 décembre, le tribunal de première instance de cette ville a condamné récemment le gérant d’un fast food et son employé à des peines respectives de un an et huit mois de prison ferme. Les deux prévenus ont été déclarés coupables d’avoir aménagé, dans la Mahlaba qu’ils dirigeaient, un coin pour ceux qui avaient du mal à trouver une place pour quelques moments de plaisir. Mais aussi pour incitation à la débauche.

L’histoire a commencé quand, alertés par plusieurs plaintes des voisins, les éléments de la police judiciaire avaient investi les lieux où ils auraient arrêté un couple, un homme et une prostituée, en flagrant délit. L’enquête allait montrer qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir l’habitude de se rendre dans le fameux snack. Car, à en croire les sources d’Assabah, le gérant du commerce avait pris l’habitude de mettre un « nid d’amour » à la disposition d’une clientèle assez particulière, et qui ne visiblement ne s’adressait pas à lui que pour des paninis ! D’ailleurs, de ce fructueux commerce, les deux compères auraient eu l’habitude de tirer entre 700 et 800 DH par jour. Sauf que, devant le tribunal, la femme arrêtée par la police a tout nié. Selon Assabah, elle a déclaré devant la cour qu’elle ne se trouvait pas dans la chambre réservée aux amourettes furtives et qu’elle n’avait pas été prise en flagrant délit.

Ces derniers temps, on ne compte plus ce genre d’affaires impliquant des couples à la recherche d’un local pour des moments de plaisir loin des regards inquisiteurs ou ce qu’on appelle communément un « Bertouch ». Dernièrement à Casablanca, la police avait arrêté un individu qui louait son triporteur à cette fin pour la modique somme de 100 DH la nuit. Et cela n’est pas sans rappeler cette célèbre scène du roman « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, où l’héroïne se donne à son amant dans une calèche qui sillonne les rues de Paris. Mais entre une calèche dans le Paris du siècle dernier et une Mahlaba à Nador, il n’y a sûrement pas photo !

Par Fatima Moho
Le 08/12/2014 à 11h12