Flambée des prix du carburant: les stations-service menacent de débrayer

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Revue de presseKiosque360. La Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations-service au Maroc (FNPCGS), est montée au créneau pour protester contre la flambée des prix mais, surtout, contre le silence de la tutelle et menace d’une grève nationale. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 11/04/2022 à 22h43

La flambée inédite des prix du carburant continue de provoquer des colères et des réactions dans les différents secteurs liés d’une manière ou d’une autre à la question de l’énergie. Lundi 11 avril, la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations-service au Maroc (FNPCGS) a rendu public un communiqué dénonçant l’attitude du gouvernement et appelle le ministère de la Transition énergétique et du développement durable à agir. La Fédération, principal représentant du secteur, a fait savoir que ses membres sont pénalisés par cette flambée des prix des carburants à la pompe.

D’après le quotidien Al Akhbar, qui rapporte l’information dans son édition du mardi 12 avril, la FNPCGS interpelle le gouvernement afin d’ouvrir le dialogue avec ses représentants et l’ensemble des professionnels, dans le but d’instaurer des mesures à même d’accompagner ce secteur.

Dans ce cadre, précise la FNPCGS, il s’agit des mesures qui se rapportent aux dispositions du Code des hydrocarbures. Et ce dans l’objectif d’aider les professionnels du secteur à dépasser la conjoncture, sans compromettre leur équilibre financier. La réduction du coût des hydrocarbures est également au menu du dialogue, car ce coût a eu un impact négatif sur les stations-service, fait savoir le quotidien. De même, la lourdeur de la cotisation minimale est fortement soulevée.

 Car, explique la FNPCGS, la hausse importante du chiffre d’affaires ne se répercute pas sur les marges, mais augmente le montant de la cotisation minimale. Aujourd’hui, ajoute le quotidien, la FNPCGS, qui compte saisir le Conseil de la concurrence afin de garantir la protection de ses adhérents et préserver le pouvoir d’achat des citoyens, demande une exonération de la cotisation minimale, dont le montant est calculé sur la base du chiffre d’affaires.

Tout en soulevant leurs revendications pendant cette conjoncture, les professionnels du secteur appellent le gouvernement à ouvrir la porte du dialogue. Et si la porte du dialogue reste fermée, souligne la FNPCGS, une grève nationale générale sera observée.

Par Mohamed Younsi
Le 11/04/2022 à 22h43