Hausse du prix du poulet: la fédération des professionnels du secteur avicole s'explique

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La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) appelle le grand public à ne pas «sur-réagir» à la hausse du prix du poulet qui a duré une dizaine de jours, avant un retour «à la normale» ce lundi 28 septembre.

Le 29/09/2020 à 10h21

La crise du Covid-19 a contraint plusieurs éleveurs de volaille à réduire leur production et d’autres à cesser définitivement leur activité. D’où la baisse de l’offre de poulet vif sur le marché et une augmentation provisoire du prix à la ferme pour atteindre 15,00 dirhams/kg en moyenne sur 10 jours et revenir à 13,00 dirhams/kg ce lundi 28 septembre. C’est ce qu’a tenu à préciser la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA).

Dans un communiqué diffusé ce lundi, la fédération explique l’augmentation soudaine du prix du poulet par une baisse de production due à la fermeture des hôtels, des restaurants, des réfectoires et cantines, des salles de fête, et à l’arrêt de l’activité des traiteurs…imposés par l’état d’urgence sanitaire.

«Les pertes occasionnées pour le secteur sont estimées à plus de 4 milliards de dirhams, dont une bonne partie a été assumée par les éleveurs», souligne le communiqué.

Selon la FISA, la fluctuation des prix va perdurer tant que les mesures prévues pour la mise à niveau des circuits de commercialisation et de distribution des volailles ne seront pas mises en œuvre.

Une façon pour la fédération d’appeler le grand public à la tempérance face à cette hausse de prix temporaire, en rappelant que cette crise qui a affecté le secteur et qui a duré plus de six mois a occasionné des pertes colossales. «Ne sur-réagissons pas à un pic de prix de 10 jours», est-il conseillé dans ledit communiqué.

Rappelons que certains internautes mécontents avaient, la semaine dernière, lancé des appels à boycotter le poulet, sur les réseaux sociaux. 

Par Qods Chabaa
Le 29/09/2020 à 10h21