Hémodialyse: les hôpitaux publics privés d’un lot de 840 générateurs

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Au moment où des milliers de malades souffrant d’insuffisance rénale n’ont pas accès à leurs séances d’hémodialyse, un gros lot de matériel médical peine à trouver son chemin vers les centres de soins à cause de divers dysfonctionnements. Les détails.

Le 22/12/2017 à 00h05

Les hôpitaux publics et les centres d’hémodialyse annexes n’ont pas reçu les 840 nouveaux appareils d’hémodialyse et leurs différents équipements, une année et demie après la fin des procédures techniques relatives au premier marché public des générateurs d’hémodialyse et des équipements de traitement de l’eau. C’est ce que rapporte Assabah dans son édition de ce vendredi 22 décembre.

Assabah écrit que ce premier lot fait partie d’un ensemble de 5.000 générateurs d’hémodialyse que le gouvernement s’est engagé à mettre à la disposition des hôpitaux publics pour garantir la prise en charge des insuffisants rénaux dont le nombre, en nette augmentation, a atteint 20.000 patients.

Ce matériel n’a pas été distribué par l’ex-ministre de la Santé, El Houcine Louardi, et peine à trouver son chemin vers les établissements de santé avec son intérim Abdelkader Amara, écrit le quotidien. Ceci, malgré les changements apportés à l’organigramme du ministère avec le limogeage du secrétaire général et ex-directeur des hôpitaux et des soins ambulatoires, pour son implication dans les dysfonctionnements administratifs et financiers du plan de développement d’Al-Hoceima.

Le responsable en question, suspendu pour le retard qu’a pris l’équipement du centre d’hémodialyse à Imzouren, a en effet suspendu le suivi du marché public, impliquant l’achat de 840 générateurs d’hémodialyse et leurs équipements, adjugé à deux sociétés qui avaient accompli les démarches nécessaires. Il s’agissait en réalité du vrai premier marché public, le ministère de la Santé ayant toujours traité avec une société unique qui a bénéficié de tous les appels d’offres depuis 2002 et jusqu’à 2012, signale Assabah

Par Zineb El Ouilani
Le 22/12/2017 à 00h05