Indonésie: Ils retrouvent leurs enfants 10 ans après le Tsunami!

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Ils ont retrouvé leurs deux enfants plus de 10 ans après le Tsunami qui avait endeuillé l’Indonésie en 2004 et emporté leur petite fille et leur petit garçon dans le terrible raz de marée qui avant ravagé l’archipel et fait 220.000 morts.

Le 20/08/2014 à 14h06

Ils ont retrouvé leurs deux enfants plus de 10 ans après le Tsunami qui avait endeuillé l’Indonésie en 2004 et emporté leur petite fille et leur petit garçon dans le terrible raz de marée qui avant ravagé l’archipel et fait 220.000 morts. Mais, contre toute attente, les enfants, alors respectivement âgés de 4 et 7 ans, ont survécu. Si la famille est aujourd’hui miraculeusement réunie au grand complet, le plus incroyable, dans ces retrouvailles inespérées, est que les parents avaient d’abord commencé par récupérer leur petite Jannah élevée, dix ans durant, par une vieille dame qui, la croyant orpheline, l’avait prise sous son aile lorsque son fils, un pêcheur, l’avait sauvée de la rue en la confiant à sa mère. Et c’est l’oncle de la petite fille qui tombera sur elle, complètement par hasard, début août, et la reconnaîtra pour sa forte ressemblance avec sa mère.

Le miracle se reproduira quelques jours plus tard, le 19 août, grâce à un appel lancé par Jamiliah et Septi Rangkuti, les parents, sur une chaîne de télévision. Une initiative qu’ils ont prise suite à l’espoir qu’avait ressuscité en eux leur fille retrouvée saine et sauve et qui permettra au couple qui avait accueilli l’enfant de le reconnaître et d’en aviser sa famille. Le jeune homme, aujourd’hui âgé de17 ans, avait d’ailleurs passé des années dans la rue, livré à lui-même du haut de ses petits 7 ans, avant que ce couple, qui tient un café internet à Sumatra, ne le trouve endormi par terre au seuil de son commerce et ne lui ouvre ses portes. Jamila et Septi, qui n’ont jamais pu se résigner à faire le deuil de leurs enfants, ont été profondément bouleversés par ce «miracle de Dieu», comme dira la mère. Deux miracles qui, après dix ans de douleur, feront cette fois couler bien des larmes de joie.

Par Bouthaina Azami
Le 20/08/2014 à 14h06