Info360. Covid-19: installation de nouveaux centres de dépistage dans toutes les préfectures de Casablanca

Un footballeur casablancais passant un test de dépistage du Covid-19.

Un footballeur casablancais passant un test de dépistage du Covid-19. . DR

Pour faire face à la propagation du Covid-19, les autorités de sanitaires de Casablanca ont décidé d'installer de nouveaux centres de dépistage dans chacune des préfectures que compte la capitale économique. 70 lits supplémentaires ont également été créés dans la polyclinique CNSS, à Bourgogne.

Le 20/08/2020 à 10h02

Les chapiteaux où s'effectueront ces tests de dépistage seront opérationnels dès cette semaine, dans le but de cerner le virus à Casablanca "où la situation est très préoccupante", a affirmé une source autorisée dans une déclaration pour Le360. Les chapiteaux dédiés au dépistage seront dressés devant chacun des hôpitaux de Casablanca, affirme cette source.

Les 70 lits supplémentaires ont été mis en place dans la polyclinique de la CNSS, près du boulevard Ziraoui, dans le quartier central de Bourgogne. 

La source autorisée, contactée par Le360 appelle les Casablancais à procéder "à un dépistage précoce et rapide".

"Il faut aller aux urgences à tout moment quand des signes apparaissent, a-t-on ajouté, en rappelant que le nombre de cas asymptomatiques a explosé, surtout chez les jeunes". 

"Casablanca a enregistré, mercredi 19 août, le décès d'un jeune de 34 ans, c'est dire que le virus attaque même la jeunesse", a martelé cette source, qui a requis l'anonymat. 

"Le nombre de cas admis actuellement dans les différents services de réanimation de Casablanca s'élève à 70 patients, alors que 120 sont placés en soins intensifs", explique cette source. 

Autre donnée qui suscite de l'inquiétude: les hôpitaux de Casablanca accueillent souvent des patients dont la maladie est diagnostiquée à un stade "très avancé".

"Nous sommes souvent, d'après cette même source, face à des malades dont la saturation en oxygène est inférieure à 60%, c'est à dire des malades qui doivent être mis sous respiration artificielle et dont les chances de guérison sont minimes".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 20/08/2020 à 10h02