Kénitra: une fillette de 3 ans tuée par son père pour avoir mouillé son lit

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Revue de presseKiosque360. Une petite fille a été battue à mort par son père, dimanche, dans une commune rurale de la province de Kénitra. La fillette avait eu le malheur de faire pipi au lit.

Le 03/02/2016 à 01h38

Les gendarmes ont arrêté, dimanche dernier, un père qui a mis fin aux jours de sa petite fille de 3 ans, dans le douar Oulad Mesbah Rouif, relevant de la province de Kénitra. L'enfant avait eu le malheur de faire pipi au lit, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 3 février.

Selon les sources du quotidien, le prévenu a commencé par frapper sa fille à mains nues avant de s'emparer du manche d’une pioche pour la battre. Les mêmes sources ont indiqué que ce père de 36 ans, ouvrier dans une ferme agricole, n’avait pas apprécié que la fillette, âgée de 3 ans à peine, mouille sa couche. Mais la sauvage violence qu'il a fait déferler sur elle a entraîné son décès.

Al Akhbar ajoute que la mère de l’enfant, témoin de la violente agression qui a coûté la vie à sa fille, a affirmé que son mari avait violemment battu la fillette sans faire cas ni de ses cris, ni de ses pleurs, ni de ses propres supplications. Il s'est ainsi acharné jusqu’à ce qu’elle rende l’âme. Un spectacle tragique qui a poussé la mère affligée à sortir de chez elle en hurlant de douleur.

La nouvelle s’étant propagée comme une traînée de poudre, le père, qui s'était caché dans des buissons à proximité de son domicile, a rapidement été arrêté par les gendarmes. Selon les sources d’Al Akhbar, il a dit souffrir de troubles psychiques et déclaré qu’il n’aurait jamais imaginé pouvoir faire tant de mal à sa petite fille qu’il chérissait tant. Les sources du quotidien ont de même affirmé que les violences subies par la petite fille lui ont occasionné de graves blessures au niveau du visage, de la tête et du dos. Des blessures qui lui ont été fatales.

Après son arrestation, le père a été placé en garde à vue, en attendant d'être déféré devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Kénitra pour coups et blessures volontaires à l’aide d’une arme ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner.

Par Zineb El Ouilani
Le 03/02/2016 à 01h38