Khemisset: un militaire arrêté dans le cadre d'une affaire de prostitution

  

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Revue de presseKiosque360. Impliqué dans une rixe qui a eu lieu dans un espace dédié à la prostitution, un militaire a été condamné par le tribunal de Khemisset à un an et quatre mois de prison ferme.

Le 14/08/2016 à 20h11

Une nouvelle affaire de mœurs a fait tomber un militaire, dans la ville de Khemisset. Al Akhbar rapporte, en effet, dans son édition du lundi 15 août, que le militaire en question, ainsi que son complice et la gérante d’une maison dédiée à la prostitution, ont été condamnés par le tribunal de première instance de la ville. Ils ont été reconnus coupables de proxénétisme, ivresse publique et tentative de corruption sur un officier de la gendarmerie royale.

La Cour a par ailleurs disculpé une quatrième personne impliquée dans cette affaire tandis qu’une cinquième, un adolescent, est toujours poursuivie en état de liberté.

Selon le quotidien, les peines prononcées contre les trois individus vont de cinq mois à 1 an et quatre mois de prison ferme. Le militaire a d'ailleurs écopé de la peine la plus sévère.

Le journal ajoute que les faits remontent à quelques jours de cela, lorsque des habitants de Khemisset ont été interpellés par des cris émanant d’une maison du quartier. Les habitants ont donc alerté les services de la gendarmerie qui, dès leur arrivée, ont compris qu'ils étaient face à une affaire de prostitution.

Durant la soirée, un conflit avait éclaté entre plusieurs personnes lorqu'un homme, sous l’emprise de l’alcool, avait entrepris de harceler la fille mineure de l’entremetteuse. Or, celle-ci était en relation avec un militaire qui, informé de la situation, s’est rapidement dépêché sur place avant de s’en prendre aux personnes présentes.

Effrayés par l'arrivée des gendarmes, deux des accusés dans cette affaire, sous l’emprise de l’alcool également, ont tenté de fuir à bord d'une voiture, pour finir dans le décor où la police les a cueillis. Le militaire avait d'abord pris la fuite avant de se rétracter et se livrer à la gendarmerie.

Par Khalil Ibrahimi
Le 14/08/2016 à 20h11