La consommation de sucre et de butane augmente en attendant la décompensation

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Revue de presseKiosque360. L’Etat continuera de subventionner des produits de première nécessité tels que la farine, le sucre et le gaz butane jusqu’à la mise en place du RSU. Le point.

Le 26/10/2018 à 23h08

Un rapport officiel sur la compensation a loué les retombées de la libéralisation des prix des produits pétroliers qui représentaient 60% de la charge de compensation. Malgré l’impact catastrophique de cette démarche sur les prix, elle a permis d’épargner d’importantes marges financières, ayant permis le renforcement des programmes de soutien social. C’est ce que rapporte Al Massae dans son édition de ce week-end des 27-28 octobre.

Al Massae écrit que le rapport indique que la décompensation du sucre, du gaz butane et de la farine n’aura lieu qu’après la mise en place d’un registre social unique (RSU). Cette base de données que le gouvernement est en train d’élaborer, en partenariat avec la Banque mondiale, permettra de cibler les citoyens ayant besoin d’aide sociale dès fin 2019.

Le même rapport souligne que cette restructuration du système de la compensation sera menée dans l’objectif de rétablir les équilibres macro-économiques et pour instaurer un nouveau système de soutien social ciblé plus équitable et plus efficace, affirme Al Massae.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboune, avait relevé une augmentation de la charge de la compensation qui devra se situer en 2018 à 17,65 milliards de dirhams (MMDH), soit un écart de 4,7 MMDH par rapport aux prévisions initiales de la Loi de finances 2018.

Cela s’explique selon l’argentier du pays par le renchérissement des cours internationaux du gaz butane et du pétrole. Et d’ajouter que si le cours moyen du gaz butane avoisine les 560 dollars la tonne, la charge de compensation devrait se chiffrer à 18 MMDH en 2019.

Par Zineb El Ouilani
Le 26/10/2018 à 23h08