La passivité des autorités face à l’invasion de moustiques

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Revue de presseKiosque360. Les habitants de nombreux quartiers de Fès endurent le martyre à cause des moustiques qui ont envahi les maisons. D’autres régions du royaume souffrent de la même invasion et de l’inertie des autorités.

Le 04/07/2017 à 11h10

L’invasion de moustiques a valu de multiples nuits blanches aux habitants des quartiers huppés de Fès, les insectes ayant infesté les chambres à coucher des grands et des petits, rapporte le quotidien Al Akbar dans son édition de ce mardi 4 juillet.

Certains habitants se sont empressés d’acquérir des appareils pour éloigner ces intrus. D’autres ont eu recours à des plantes, comme le basilic, dans l’espoir que son parfum les chasserait.

«Mais ce qui gêne le plus les habitants, c’est la passivité des autorités», indique la publication qui ajoute que le Conseil communal de la ville de Fès avait pourtant reconnu, sur sa page Facebook, la propagation des moustiques et annoncé, à ce propos, un programme de traitement des zones affectées, du 28 juin au 7 août».

Selon Al Akhbar, des conseillers communaux ont été chargés du suivi du programme de lutte contre la propagation des moustiques. Mais, sur le terrain, le programme en question s’est avéré inefficace. «De nombreux parents craignent pour la santé des enfants qui ont subi des piqûres de moustique. Et des voix se sont élevées pour dénoncer la négligence dont fait preuve le secteur de l’hygiène et de la propreté dans la ville», rapporte le journal.

La capitale spirituelle n’est qu’un exemple parmi d’autres villes touchées par l'invasion. Les citoyens de Salé, notamment, ont fait part à le360 du calvaire que leur font vivre les moustiques. Quant aux Kénitréens, qui résident à proximité de la forêt Maâmora, ils affirment que les moustiques leur ont tout simplement rendu la vie insupportable.

Par Khalid Mesfioui
Le 04/07/2017 à 11h10