La vie privée des Marocains menacée par un dangereux virus informatique

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Revue de presseKiosque360. Les dernières recherches en cybersécurité ont révélé l'existence d’un dangereux virus dans les smartphones des utilisateurs marocains. S’agit-il d’une opération d’espionnage ciblant des catégories professionnelles particulières? Les détails.

Le 09/05/2018 à 19h53

Un rapport du laboratoire de recherche en cybersécurité de la société Kaspersky a révélé l'existence d’un dangereux virus menaçant sérieusement, depuis un certain temps, la vie privée des Marocains. Ce virus, baptisé «Zoopark», cible particulièrement les utilisateurs des smartphones et des téléphones portables hautement sophistiqués, appareils permettant aux hackers d’effectuer des communications téléphoniques et d’envoyer des messages à l’insu des utilisateurs, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 10 mai. Citant des sources médiatiques espagnoles, le quotidien précise que le virus en question vise les applications installées sur les appareils des utilisateurs, notamment WhatsApp, Imo, enregistrant au passage toutes les données échangées. A partir de ces vecteurs d’infection qui s’installent dans l’appareil, les données, les photos, les contacts et les communications effectuées, ainsi que les enregistrements audio ou vidéo des utilisateurs ciblés, sont transférés instantanément vers la destination d’attaque.

A ce propos, le quotidien estime qu’il s’agit d’une opération d’espionnage orchestrée par des hackers au profit d’une tierce partie. Cette opération vise essentiellement des activistes sur les réseaux sociaux, fait remarquer le quotidien arabophone. Bien plus, «Zooparck» exploite des sites autorisés comme sources de transmission de l’épidémie.

Le danger de l’opération, explique le quotidien, réside dans le fait que ce virus est extrêmement sophistiqué par rapport aux premières générations qui avaient circulé il y a des années. Autant dire que les dégâts risquent d'être innombrables. En plus du Maroc, d’autres pays sont ciblés par cette opération, soit l’Egypte, la Jordanie, le Liban et l’Iran. Toutefois, conclut le quotidien, aucun communiqué officiel émanant des autorités compétentes des pays concernés n’a communiqué sur la question pour confirmer ou infirmer cette information.

Quoi qu’il en soit la vigilance est être de mise en ces temps où certains font un usage criminel de la technologie.

Par Mohamed Younsi
Le 09/05/2018 à 19h53