Laâyoune: un escroc séquestré par ses victimes

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Revue de presseKiosque360. La police de Laâyoune a interpellé trois individus qui avaient kidnappé et séquestré une de leurs connaissances pour l’obliger à leur restituer de l’argent. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 23/12/2021 à 20h36

La police de Laâyoune a réussi à libérer un otage qui était séquestré par trois individus qui l’accusaient de les avoir arnaqués. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 24 décembre, que les ravisseurs l’auraient kidnappé pour le contraindre à rembourser l’argent qu’il leur avait extorqué. Selon des sources proches de l’enquête, le captif aurait demandé à ses trois amis de s’associer avec lui dans une transaction commerciale en leur promettant des bénéfices conséquents.

Sauf que cette affaire rentable n’était qu’un leurre pour leur soutirer de l’argent. Les mêmes sources indiquent que les mis en cause ont essayé de récupérer leur dû à l’amiable mais que le présumé escroc a multiplié les tergiversations pour essayer de gagner du temps. Des agissements qui ont irrité les trois jeunes prévenus et les ont poussés à le kidnapper et à le séquestrer dans le but de récupérer leur argent. Après l’avoir caché dans un lieu inconnu, ils ont pris contact avec des membres de sa famille pour leur demander de verser une rançon contre la libération de leur fils.

Le quotidien Assabah rapporte que les membres de la famille de l’otage ont déposé une plainte auprès des services de police de Laâyoune dans laquelle ils déclarent avoir été victimes d’un chantage de la part d’individus inconnus. Les ravisseurs auraient exigé une importante somme d’argent en contrepartie de la libération de leur fils. Suite à cette plainte, une enquête a été diligentée par les services de police judiciaire sous la supervision du parquet général.

Les enquêteurs ne mettront pas beaucoup de temps pour localiser le lieu de séquestration du présumé escroc pour le libérer et interpeller les kidnappeurs. Les trois suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête en attendant d’être déférés devant le procureur général du Roi près de la cour d’appel de Laâyoune.

Par Hassan Benadad
Le 23/12/2021 à 20h36