Laenser s'apprête à clore définitivement le scandale de la "raclette"

Le stade Moulay Abdellah de Rabat d'une capacité de 70.000 personnes

Le stade Moulay Abdellah de Rabat d'une capacité de 70.000 personnes . DR

Revue de presseKiosque360. Le scandale la «raclette» qui avait, au Maroc, défrayé la chronique en décembre 2014, en pleine organisation de la coupe du monde des clubs, est sur le point d'être résolu définitivement.

Le 22/09/2015 à 10h17

Le ministre haraki Mohand Laenser a récemment présenté au chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, un rapport proposant une "feuille de route pour clore définitivement ce dossier" regrettable, rapporte Al Massae dans son édition de ce mardi 22 septembre. Contactée par Le360, une source proche de ce dossier a confirmé l'information. "Mohand Laenser a élaboré ce rapport pour informer les représentants de la Nation", a indiqué notre source. Le journal livre quelques détails dudit rapport, notamment concernant l'ouverture, en mars 2016, du stade Moulay Abdellah, un an après sa fermeture suite à l'humiliation de la "raclette". Selon ce rapport, tous les autres équipements de ce stade seront achevés au mois d’octobre de la même année.

Pour rappel, le département de la Jeunesse et des Sports avait accusé la société Valtech, qui avait changé la pelouse, de ne pas avoir rempli convenablement sa mission. Valtech est une entreprise de droit marocain qui monopolise quasiment le marché des pelouses de terrains de foot et de golf au Maroc. Citant les axes de ce rapport, Al Massae nous apprend également qu'il a été décidé que les dépenses relatives au renouvellement en cours de la pelouse seront prises en charge, en partie, par cette société. Le ministère de la Jeunesse et des Sports s'engage pour sa part à fournir une contribution supplémentaire d’un million de dirhams.

Au lendemain du scandale de 2014, Mohand Laenser s'était occupé de ce dossier avant de remette au souverain un premier rapport détaillé sur l'ensemble des travaux réalisés par près de 14 entreprises pour un investissement global de 220 millions de dirhams. Dans ce second rapport, le ministre précise que la supervision et le suivi des autres chantiers et des travaux relèvent de la responsabilité du ministère de l'Equipement. Or, déplore le journal, certains responsables au sein de cette même direction de l'Equipement continuent d'assumer impunément leurs fonctions. "Leur sort a été différent de celui de Karim Al Akkari, démis de ses fonctions de secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports", conclut en effet le journal.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 22/09/2015 à 10h17