Le jour où le baron de la drogue El Nene sombra!

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Revue de presseKiosque360. Le baron de la drogue Mohamed Tayeb El Ouazzani, alias El Nene a bâti son empire sur les rives du détroit de Gibraltar en 20 ans. Mais il a fallu une journée pour que les autorités marocaine et espagnole anéantissent le Cartel d’El Nene.

Le 27/01/2015 à 06h13

C’est le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son numéro de mardi 27 janvier, qui relate les péripéties de la chute du gros bonnet de la drogue «El Nene» qui faisait le beau et le mauvais temps dans le nord du royaume, contrôlant d’une main de fer le trafic de stupéfiants et les réseaux concurrents qui se soumettaient à sa volonté. Dans une enquête consacrée au sujet, le journal écrit qu’El Nene a laissé derrière lui l’infrastructure idéale pour son cartel, que seul son homme de confiance et alter ego Hassan Chakkour était en mesure de diriger après lui, lequel a acquis une réputation sanglante comme le raconte au journal, un témoin de Sebta, le jeune Houcine.

En l’absence de l’homme fort, les affaires étaient toujours gérées par Chakkour qui était fidèle à son maître et préférait la discrétion au point de ne jamais apparaître en photo contrairement à El Nene qui aimait s’exhiber. La publication a de même révélé les détails de la chute d’El Nene, comme relatés par un certain Ahmed au journal : «El Nene a acheté un paquet de cigarettes et une bouteille d’eau minérale d’un magasin près du parking, alors que Chakkour l’attendais dans la voiture. El Nene est allé par la suite à bord du zodiac alors que son compagnon allait rentrer à Sebta. Mais dix minutes après, une seconde embarcation a rejoint El Nene avant qu’une troisième n’intercepte, en pleine mer, le zodiac d’El Nene.

Selon les témoignages, Akhbar Al Yaoum rapporte que des coups de feu ont été tirés depuis le premier bateau en direction du trafiquant qui a été tué, ajoutant qu’après s’être assuré de sa mort, les occupants de l’embarcation ont pris le large. A en croire le journal, les occupants du second bateau ont été interceptés à Sebta. La vie d’El Nene pleine de dangers et de rebondissements a inspiré le producteur et scénariste espagnol, Daniel Monthon à mettre en scène une production cinématographique « El Nene » qui traite des luttes sans merci entre les barons de la drogue.

Par Samir Chennaoui
Le 27/01/2015 à 06h13