Le Polisario et l'Algérie multiplient les exactions à Tindouf

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Les chouikhs dénoncent les répressions commises par les milices du polisario et l'armée algérienne à l'encontre des saharouis marocains séquestrés à Tindouf.

Le 02/02/2014 à 10h21

Les chioukhs des tribus sahraouies dans les provinces du sud ont vivement condamné, lors d'une rencontre organisée, samedi soir, à Laâyoune, les exactions commises par des milices du polisario et l'armée algérienne à l'encontre des manifestants sahraouis qui ont observé, les 23 et 24 janvier, un sit-in devant le siège du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) dans les camps de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) en protestation contre les violations des droits de l'homme perpétrées dans ces camps.

"En tant que chioukhs des tribus sahraouies, nous condamnons les abus commis contre les membres de nos familles séquestrés dans les camps de Tindouf, dont des assassinats et des répressions de la part du polisario et de l'Algérie et particulièrement les exactions commises contre les jeunes et les femmes en sit-in de protestation contre les violations quotidiennes de leurs droits", a déclaré à ce titre Abdou Ould Salama Ould Naffaâ.

Les chioukhs appellent les organisations internationales à se rendre dans les camps de Tindouf afin de s'informer de "la situation détériorée dans laquelle vivent les marocains séquestrés dans ces camps". Ils demandent aussi l'ouverture d'une enquête. Pour le président du Conseil provincial de Laâyoune et l'un des chioukhs de la tribu Azerguyines, Mouloud Alouate, "c'est l'Etat algérien qui assume la responsabilité des violations commises envers les sahraouis marocains séquestrés à Tindouf".

Par Abir Al Maghribi
Le 02/02/2014 à 10h21