Le Souss: Nouveau paradis des homosexuels étrangers?

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Revue de presseKiosque360. Les touristes européens ont toujours été séduits par le sud marocain. Le soleil, les plages, l'amabilité et l'hospitalité des habitants. Mais un autre facteur attirerait certains étrangers dans certaines villes du sud, selon Al Akhbar.

Le 28/05/2015 à 23h04

Immersion dans l'univers de ces touristes européens homosexuels qui viennent à la recherche d'aventures torrides dans le sud marocain et quittent tout, parfois, pour un mode de vie pas toujours facile à assumer dans un pays musulman conservateur. Al Akhbar consacre, dans son édition de ce vendredi 29 mai, un dossier à cette forme de tourisme et aux histoires secrètes d'homosexuels étrangers et de leurs partenaires marocains.

Al Akhbar souligne ainsi que ces touristes jadis attirés par des villes comme Marrakech ou Agadir préfèrent désormais des villes comme Tiznit où le coût de la vie, tout comme le service sexuel, restent abordables par rapport aux autres villes touristiques. Et le quotidien de rapporter l'histoire de S.B, un gay français âgé d'une cinquantaine d'années, qui a débarqué en 2011 à Tiznit avec sa petite famille, après avoir passé 3 ans à Marrakech.S.B a acheté, à Tiznit, une maison de deux étages. Il a installé sa famille au premier étage et réservé le deuxième à sa vie de gay. C'est sur le web qu'il va à la recherche de jeunes marocains intéressés par des relations homosexuelles non rémunérées. Il leur donne ensuite, généralement, rendez-vous dans les environs de la ville, notamment à la plage d'Aglou ou à Mirleft. Le quotidien s'est également intéressé à un jeune de la région de Tiznit qui entretient une relation avec S.B depuis 2014. Les deux amants se sont rencontrés à travers les réseaux sociaux et ont décidé, après des échanges chauds sur le net, de finalement se voir.

Al Akhbar affirme que ce genre de relation se solde parfois par des crimes, comme celui qui a coûté la vie à un français poignardé à mort de 6 coups de couteau au niveau du coeur et de l'abdomen, dans la médina de Tiznit.

Par Fatima Moho
Le 28/05/2015 à 23h04