Les dattes algériennes inondent les marchés à la veille du ramadan

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Revue de presseKiosque360. A moins d’une semaine du ramadan, les dattes algériennes inondent les étals des marchés marocains. Exonérées des taxes et droits de douanes, ces dattes sont vendues à un prix raisonnable. Qu’en est-il de leur qualité? Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 28/03/2022 à 20h34

A l’approche du mois sacré de ramadan, les dattes algériennes inondent les marchés dans les différentes régions du pays. Cet état de fait serait dû à la faible production marocaine et à l’exonération de ces produits algériens des taxes et droits de douanes pendant une période de trois mois, à condition que les quantités importées ne dépassent pas la moyenne de 10.000 tonnes par an. Et ce, avec une valeur estimée de l’ordre de 270 millions de dirhams, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 29 mars. Et de faire remarquer que des commerçants importeraient plus que les 10.000 tonnes autorisées par les autorités compétentes, en mettant à profit le manque de contrôle des circuits de distribution. Ce qui ouvre la voie à des pratiques de spéculation.

Dans le même sillage, poursuit le quotidien, des commerçants de Rabat auraient accusé d’autres commerçants «de vendre des dattes algériennes frelatées et toxiques, provenant des oasis où l’armée française avait effectué des essais nucléaires». Chose que les commerçants pointés du doigt ont réfutée, soulignent les mêmes sources. Et pour lever toute équivoque autour de cet argument sanitaire, le quotidien a contacté des responsables à l'Office national de sécurité sanitaire des aliments (ONSSA). Ces derniers ont affirmé que toutes les importations de dattes algériennes sont soumises à un contrôle rigoureux à tous les niveaux aux frontières. De plus, des échantillons sont prélevés et analysés par les services de l’ONSSA. Autant dire que les produits en question n’accèdent aux marchés que s’ils se sont révélés conformes aux normes exigées par les autorités compétentes.

Et d’ajouter que l’ONSSA a contrôlé, jusqu’au 22 mars, une quantité de 35.769 tonnes de dattes algériennes importées. Sur cette quantité, 424 tonnes n’ont pas été autorisées à la vente au Maroc, précisent les mêmes sources.

Par Mohamed Younsi
Le 28/03/2022 à 20h34