Marrakech: l'examen en appel de l'affaire "Hamza mon BB" reporté au 7 octobre prochain

Illustration du profil anonyme Hamza mon bb, sur Instagram et Snapchat, deux comptes qui ont été actifs de 2016 au début de cette année 2020. 

Illustration du profil anonyme Hamza mon bb, sur Instagram et Snapchat, deux comptes qui ont été actifs de 2016 au début de cette année 2020.  . DR

La Cour d'appel de Marrakech a décidé hier, mercredi 9 septembre 2020, le report au 7 octobre prochain de l'examen de l'affaire dite "Hamza mon BB", dans laquelle plusieurs personnes, formant un réseau de complicités, sont impliquées.

Le 10/09/2020 à 15h37

Après le verdict rendu en juillet dernier dans cette affaire, par le Tribunal de première instance et après que les parties au procès ont interjeté appel, la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Marrakech a décidé le report de l'examen de ce dossier dans lequel sont poursuivies celles que les sources judiciaires ne désignent que par leurs initiales: les dénommées D.B (remise en liberté) et I.B, ainsi que A.A et S.Ch, pour leur part poursuivies en état de détention.

Cette audience, la première en appel, a été marquée par l'adoption du dispositif du procès tenu à distance, ainsi que par la présentation par la défense des mises en cause d'une requête par laquelle, celle-ci réclame leur présence ainsi que celle de la partie civile.

Suite à cette requête, la Chambre criminelle a décidé de tenir la prochaine audience en mode présentiel, en convoquant les trois mises en cause I.B, A.A et S.Ch, incarcérées dans la prison de Loudaya.

Le tribunal de première instance de Marrakech avait condamné la dénommée D.B, poursuivie dans le cadre de cette affaire, à 8 mois de prison ferme.

La Chambre criminelle près de cette juridiction avait également condamné les dénommées I.B, sœur de D.B, et A.A, poursuivies en état de détention, respectivement à une peine d'emprisonnement d'un an et de 18 mois.

Quant à la dénommée S.Ch, poursuivie elle aussi en état de détention, elle a écopé de 10 mois de prison ferme.

Les accusés sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, chacun en ce qui le concerne, pour "participation à l'accès frauduleux au système informatique de données", "participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système", "diffusion d'images et de déclarations d'autrui sans consentement", "diffusion de faits infondés dans le but de nuire à la vie privée d'individus et diffamation", ainsi que pour "participation et chantage".

Le 10/09/2020 à 15h37