"Moul maquillage", l'esthéticien prédateur

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Revue de presseKiosque 360. Portrait pour le moins insolite d’un étrange personnage, celui que l’on a surnommé "Moul maquillage".

Le 21/03/2014 à 22h05

C’est un portrait pour le moins insolite d’un étrange personnage que nous livre le quotidien Annass dans son édition de ce week-end daté de ce samedi 22 mars. Une enquête-portrait de pas moins de quatre pages sur celui que l’on a surnommé "Moul maquillage", de son vrai nom Hamid Lachehab, né en 1971 dans la région de Marrakech. La particularité de ce personnage que le journal a décortiqué ? Son obsession pour les seins en particulier et, plus généralement, les parties intimes des clientes qui fréquentaient son salon d’esthétique et qu’il prenait plaisir à filmer.

Se laisser faire en échange d’un rouge à lèvres

Fait incroyable : les clientes filmées se laissaient faire en échange d’un rouge à lèvres ou d’un flacon de parfum. Et le pervers usait de cette astuce pour piéger notamment de jeunes mineures. L’une d’entre elles est allée jusqu’à accepter une relation sexuelle pour un de ces misérables présents. Une relation dont a été témoin une personne qui a filmé la scène, une vidéo choquante et sordide qui a fait le tour des réseaux sociaux et a fait un buzz sur la Toile. La proie du pervers n’est certes pas ressortie indemne de cette relation qui s’est manifestement faite dans la brutalité puisque, nous apprend le journal, la jeune femme était dans un état lamentable.

Interpellé par les forces de l’ordre, "Moul maquillage" a reconnu les faits devant le juge auquel il a avoué ses penchants et le plaisir qu’il trouvait à filmer ses clientes. Un aveu suite auquel il écopera de 3 ans de prison ferme et d’une amende de 5000 DH. Mais comment de jeunes filles en arrivent donc à céder à de telles innommables propositions pour de futiles présents qu’elles sont de plus manifestement aptes à s’offrir puisqu’elles fréquentent les salons d’esthétique ? A moins que le pervers n’ait entrepris d’appâter des mineures sans moyens qui rêvaient de cosmétiques auxquels elles ne pouvaient avoir accès. Toujours est-il que la perversion jette souvent son dévolu sur la misère et ne cesse de nous ébranler, chaque jour charriant avec lui son lot de drames. 

Par Bouthaina Azami
Le 21/03/2014 à 22h05