Plus de 100 millions de litres de bière ingurgités chaque année au Maroc, au grand bonheur du gouvernement islamiste

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Revue de presseKiosque360. De nouvelles données sur le niveau de la consommation d'alcool au Maroc viennent démontrer, une fois de plus, cette "hypocrisie sociale" où la vente d'alcool, en principe interdite aux musulmans, rapporte énormément à l'Etat.

Le 10/09/2019 à 19h01

Les Marocains ingurgitent plus de 100 millions de litres de bière chaque année, et c’est le gouvernement dirigé par les islamistes du PJD qui s’en frottent les mains. C’est en tout cas ce que rapporte Assabah dans son édition du mercredi 11 septembre, en se basant sur de nouvelles données relatives à la consommation d’alcool au Maroc.

Ces dernières émanent, cette fois-ci, de l’opérateur auquel est déléguée la gestion du marquage fiscale auquel sont soumis certains produits comme les boissons alcoolisées. Selon cette source, ajoute Assabah, plus de 310 millions de litres de bière ont été consommés au Maroc durant les trois dernières années, soit une moyenne annuelle de 103 litres. Bien entendu, on comprendra que ce chiffre n’inclut que les boissons vendues via le circuit officiel, celles émanant de la contrebande n’étant pas intégrées. Les mêmes données révèlent également que plus de 38 millions de bouteilles de vin ont été consommées sur la même période, ainsi que 14 millions de bouteilles de spiritueux. 

Bien entendu, Assabah ne manque pas de souligner que ces données réfutent la thèse selon laquelle l’alcool au Maroc n’est autorisé à la vente qu’aux non-musulmans, vu qu’il est quasiment impossible que ces importantes quantités d’alcool ne soient consommées que par ces derniers alors que leur nombre, selon les chiffres du dernier recensement, ne dépasse pas les 80.000 résidents.

Au regard de ces données, le quotidien explique que la réalité que personne ne remet plus en cause est que l’alcool au Maroc est principalement acheté et consommé par les musulmans. La même source ajoute qu’il est impossible pour les autorités d’ignorer cet état de fait et qu’une application stricte de la loi risque de priver l’Etat d’importantes ressources financières issues de la fiscalité imposée au secteur de l’alcool. Ceci fait dire à la publication qu’on est là devant un exemple concret d’«hypocrisie sociale».

Force est d'ailleurs de souligner que le gouvernement actuel, mené par le PJD, prévoit de récolter pas moins de 1,5 milliard de dirhams de taxes sur les boissons alcoolisées, une recette qui s’inscrit, bien évidemment, en hausse en comparaison avec l’année précédente.

Par Fayza Senhaji
Le 10/09/2019 à 19h01