Plus de 750 fonctionnaires fantômes radiés

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Revue de presseKiosque360. L'Etat lance la chasse aux fonctionnaires fantômes. Plus de 750 cas identifiés. Les premières sanctions comment à tomber.

Le 02/02/2014 à 20h58

Une première ! "L’Etat sanctionne les fonctionnaires fantômes". Au total, 757 radiations ont été prononcées en 2013, annonce L’Economiste en Une de son numéro de ce lundi 3 février. Il semble que la procédure d’abandon de poste mise en place par l’Administration publique a donné ses fruits. "Outre la perte de leurs postes budgétaires dans la fonction publique, ces fraudeurs sont dans l’obligation de restituer l’argent perçu indûment", conformément à la circulaire du chef du gouvernement du 15 janvier 2012, ajoute L’Economiste selon qui la procédure, avec ordre de recette, a été engagée.

Bien que ce chiffre puisse être "relativisé" par rapport aux 518.803 employés que compte la Fonction publique, pour le quotidien, "ce premier pas peut être considéré comme un signal pour que tout le monde rentre dans les rangs". Et pas uniquement pour les fonctionnaires. En effet, à lire ces colonnes, on apprendra que "la première étape de contrôle a fait apparaître 7.032 cas posant problèmes". Or, il s’est avéré que nombre d’entre eux avaient déposé une mise à disposition "sans que leur administration d’origine ne soit au courant ou n’ait de traces de ces opérations". Après avoir usé d’un nouveau système de paiement afin de "faire sortir les fraudeurs de leur cachette, l’Etat a fini par identifié plus de 750 fonctionnaires".

La chasse aux fantôme ne fait que commencer

Selon L’Economiste, la lutte contre les fonctionnaires fantômes a été lancé en janvier 2013, mais sera un chantier annuel. Cela devrait, logiquement, porter le nombre de fonctionnaires fantômes radiés de la fonction publique en 2014 en-deçà du chiffre obtenu lors de cette première année, puisqu’il est évident que l’Etat n’en est plus à l’étape des simples menaces. Entre temps, les responsables sont également appelés, lit-on sur L’Economiste, à adhérer à la lutte contre les fonctionnaires fantômes, en prenant toutes les dispositions nécessaires comme l’équipement de toutes les administrations de moyens modernes pour le contrôle de présence, particulièrement les dernières technologies disponibles. La circulaire les invite également à aviser les services de gestion des ressources humaines au niveau central et décentralisé des absences injustifiés, ajoute le journal. Autant dire que la lutte contre ce phénomène n’est pas la seule affaire de l’Etat ou du gouvernement, mais commence déjà dans les rangs des départements administratifs et ministériels.

Par Sophia Akhmisse
Le 02/02/2014 à 20h58