Policier tué à Inezgane: le suspect poursuivi en état d’arrestation

Le défunt policier, mortellement blessé à l'arme blanche à Inezgane.

Le défunt policier, mortellement blessé à l'arme blanche à Inezgane. . DR

Revue de presseKiosque360. Alors qu’il tentait de séparer deux hommes en dispute à Inezgane, un officier de police est décédé des suites d’une blessure à l’arme blanche au niveau du cou. Les deux suspects sont poursuivis en état d’arrestation pour meurtre avec préméditation. Les détails dans cette revue de presse du quotidien Assabah.

Le 10/05/2022 à 21h46

Le 4 avril dernier, un officier de police est décédé suite à son intervention lors d’une querelle entre deux individus à Inezgane. Cet agent d’autorité exerçant à Marrakech s’était rendu à la ville du Sud pour célébrer Aïd Al Fitr avec ses proches. Mais ce jour familial au quartier Tarraste a tourné au drame, raconte le quotidien Assabah dans sa livraison du 11 mai.

Pour rappel, une dispute avait éclaté ce jour-là entre deux individus, dont un était muni d’une arme blanche. Le dévouement de l’officier de police l’a poussé à intervenir pour éviter que la querelle ne vire au drame en cette journée d’Aïd Al Fitr. C’était sans compter le coup de couteau qu’il a reçu au niveau du cou. Dès lors son pronostic vital était engagé.

Transféré vers le service des urgences de l’hôpital régional Hassan, il a succombé à ses blessures. Le suspect avait alors pris la fuite, avant qu’il ne soit interpellé le jour-même par les autorités et placé en garde à vue.

D’après le quotidien Assabah, le juge d’instruction près la Cour d’appel d’Agadir a retenu les chefs d’accusation relevés par le parquet général. Les deux hommes ont été poursuivis en état d’arrestation. Le premier est poursuivi pour meurtre avec préméditation et utilisation d’arme blanche tandis que le second est poursuivi pour participation à un meurtre.

A noter que le Code pénal dispose qu’il «est puni d’un emprisonnement d’un mois à un an et/ou d’une amende de 1200 à 5000 dirhams quiconque arrêté dans des circonstances constituant une menace à l’ordre public (...) alors qu’il était porteur (...) d’un objet perçant, contondant, tranchant ou suffoquant».

Par Khalil Rachdi
Le 10/05/2022 à 21h46