Prévention des accidents: l’alcootest sera de rigueur après le ramadan

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Revue de presseKiosque360. La direction générale de la sûreté nationale va déployer, après le ramadan, de nouveaux alcootests pour contrôler les automobilistes. Tout conducteur contrôlé positif est passible d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à une année et de la suspension de son permis de conduire.

Le 30/05/2019 à 22h48

La DGSN a décidé de renforcer les alcootests dans les prochains jours. Selon des sources concordantes, ces appareils qui contrôlent le taux d’alcool expiré dans l’air par le conducteur, seront opérationnels immédiatement après le ramadan. Des instructions ont été données aux chefs de districts, leur demandant de veiller à la préservation de ces nouveaux appareils, faute de quoi l’agent fautif sera sanctionné. Les mêmes sources indiquent que les agents chargés des accidents de la route, ainsi que les équipes chargées de la circulation, disposeront de deux types d’éthylomètre pour contrôler les automobilistes. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du vendredi 31 mai, que le premier alcootest de couleur jaune permet de déterminer si le contrôle est positif ou négatif. Le deuxième, de couleur bleue, permet de calculer le taux d’alcoolémie qui est toléré, au Maroc, à raison de 0,1 mg par litre.

Entré en vigueur depuis 2004, ce dispositif est resté lettre morte et n’a commencé à être généralisé que vers la fin de l’année 2016. L’ex-ministre délégué chargé de transport, Najib Boulif (aujourd’hui secrétaire d’Etat), avait, d’ailleurs, affirmé que la période allant de 2014 à fin 2016 n’était qu’une «étape pédagogique pour familiariser les conducteurs avec ce dispositif». Autant dire qu’il a fallu plus d’une décénnie pour que les alcootests trouvent le chemin des routes et des autoroutes, sans toutefois être généralisés à tout le royaume. Alors, vivement ces nouveaux alcootests que l’on verra après le ramadan, car l’alcool est l’une des principales causes des accidents de la route dans notre pays.

Les conducteurs sont avertis, car toute infraction est passible d’une peine d’emprisonnement de 6 mois à une année et/ou d’une amende de 5.000 à 10.000 dirhams, ainsi que de la suspension du permis de conduire pour une durée variant entre 6 mois et une année.

Par Hassan Benadad
Le 30/05/2019 à 22h48