Prison de Kénitra: Claude Mangin rend visite à son époux Naâma Asfari, détenu de Gdeïm Izik

Claude Mangin arborant la liste des détenus de Gdeïm Izik, comptables de la tuerie qui a coûté la vie à 11 éléments des forces de l'ordre dont certains ont été égorgés de sang froid!

Claude Mangin arborant la liste des détenus de Gdeïm Izik, comptables de la tuerie qui a coûté la vie à 11 éléments des forces de l'ordre dont certains ont été égorgés de sang froid! . DR

Marguerite Claude Mangin, ressortissante française acquise à la thèse séparatiste du Polisario, a pu rendre visite ce lundi matin à son époux Nama Asfari, qui purge une peine de 30 ans à la prison de Kénitra pour son implication avérée dans la tristement célèbre tuerie de Gdeïm Izik.

Le 14/01/2019 à 14h04

L’activiste française pro-polisario a été accueillie à son arrivée, ce lundi matin, à la maison centrale de Kénitra, par Abdelhak Douk, membre de la Commission régionale du CNDH, qui l’a accompagnée jusqu’à la salle des visiteurs de l’établissement carcéral, apprend le360 auprès d’une source fiable.

Lors de cette visite, Marguerite Claude Mangin, l’un des relais du front séparatiste du polisario en France, a remis à son époux des revues et des ouvrages libellés en langue française.

Claude Mangin, fidèle habituée des camps de Lahmada-Tindouf, ne peut ainsi plus se plaindre d’être «interdite» de rendre visite à son époux, mis en cause dans les tristement célèbres événements de Gdim Izik, qui avaient coûté la vie à 11 éléments des forces de l’ordre, tués sauvagement en novembre 2010, dans un campement de fortune dressé par des séparatistes de l’intérieur à une quinzaine de kilomètres de la ville de Laâyoune.

Pour rappel, cette activiste pro-séparatiste avait été interpellée le 16 avril dernier à l’aéroport Mohammed VI, à Casablanca, d’où elle a été expulsée. Mais cette expulsion, autant que celles qui l’ont précédée, était plutôt due à son comportement irrespectueux à l'égard de la souveraineté de la justice marocaine. 

Claude Mangin, une championne de la prov'

En avril 2014, Claude Mangin avait transformé sa visite à son époux à la prison «Zaki», à Salé, en «marche» en compagnie de neuf de ses compatriotes, dont cinq élus de la commune d’Ivry-sur-Seine, arborant des écharpes républicaines. Un acte puant le néo-colonialisme primaire et qui ne pouvait à l’évidence rester sans réponse de la part des autorités marocaines.

Du 8 au 20 juillet 2013, la même activiste avait organisé, à partir d’Agadir, un périple de 13 étrangers (onze Français, une Australienne et une Allemande) à travers les villes du sud du Maroc, où ils se sont rendu aux différentes prisons demandant à rendre visite aux présumés «prisonniers politiques sahraouis», entendez les tueurs de Gdeïm Izik. Elle avait eu avec ce groupe d’étrangers, des rencontres domiciliaires avec des activistes du «Polisario» auprès desquels elle avait recueilli de pseudo-témoignages, avant d’élaborer, à son retour en France, un rapport très tendancieux reprenant les allégations véhiculées par les organes de propagande de la centrale séparatiste.

Plus encore, le prosélytisme pro-séparatiste de l'intéressée déborde le cadre régional pour englober d’autres continents et des régions éloignées. En effet, Claude Mangin avait mené à travers le monde (Japon, USA, Australie, Europe), une campagne rageuse contre l’intégrité territoriale du royaume à travers des périples financés et supervisés par l’Algérie, dont le dernier en date remonte au 15 avril 2018, à Bruxelles où elle avait proféré des injures contre le Royaume et ses institutions devant le siège de l’ambassade du Maroc en Belgique.

Par Ziad Alami
Le 14/01/2019 à 14h04