Prisons: Tamek active la liberté conditionnelle

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Revue de presseKiosque360. Les prisonniers pourront désormais bénéficier de la liberté conditionnelle, à condition de répondre à une série de critères. Cette mesure vise à lutter, en premier lieu, contre la surpopulation carcérale.

Le 10/09/2017 à 18h50

Les prisonniers remplissant une série de conditions pourront désormais bénéficier d’une liberté conditionnelle, rapporte le quotidien Al Massae dans son numéro de ce lundi 11 septembre.

«Bonne nouvelle pour les prisonniers… Activation de la liberté conditionnelle», titre ainsi le journal qui affirme que Mohamed Salah Tamek, délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), a diffusé, auprès des responsables des centres pénitentiaires du Maroc, une circulaire portant sur l’activation de ce mécanisme en faveur des prisonniers répondant aux critères.

Selon le journal, les mesures de liberté conditionnelle sont applicables aux détenus ayant fait montre d’une bonne conduite et ayant purgé une partie de leurs peines suite à un jugement définitif. Ainsi, pour les délits, le prisonnier qui peut prétendre à la liberté doit avoir purgé la moitié de sa peine, contre les deux tiers pour ceux condamnés pour des crimes (pénal).

Les prisonniers éligibles doivent faire une demande et constituer un dossier composé de plusieurs pièces. Outre les documents liés à son identité, le prétendant doit fournir un document légalisé indiquant qu’il dispose d’un garant pour l’héberger ou l’embaucher.

La liberté conditionnelle fait partie des nouvelles mesures décidées lors de la révision du Code pénal. En plus de contribuer à la lutte contre la surpopulation carcérale, cette mesure encourage les prisonniers à adopter une bonne conduite et à préparer leur réinsertion dans la société.

Rappelons que la décision finale revient au ministère de la Justice qui étudie chaque cas avec l’aide du juge d’exécution des peines et d’un représentant du Parquet. La décision finale prend aussi en compte le rapport élaboré par la DGAPR, qui accompagne chaque demande.

Par Zineb El Ouilani
Le 10/09/2017 à 18h50