Procès Hamieddine: c’est reparti

Abdelali Hamieddine.

Abdelali Hamieddine. . DR

Revue de presseKiosque360. Après un premier report, le procès du député, PJD et vice-président du conseil national, Abdelali Hamieddine, reprendra ce mardi à la Cour d’appel de Fès. Le leader de la Lampe est poursuivi dans l’affaire de l’assassinat d’Ait El Jid pour homicide volontaire avec préméditation.

Le 11/02/2019 à 19h08

Les projecteurs seront braqués de nouveau, ce mardi, sur la Cour d’appel de Fès où se poursuivra le procès du député du Parti de la justice et du développement (PJD) et vice-président de son conseil national, Abdelali Hamieddine. Ce dernier est impliqué dans l’affaire de l’assassinat de l’étudiant de gauche, Benaissa Aït El Jid, en mars 1993, par un groupe d’étudiants du mouvement islamiste. Il est ainsi poursuivi pour homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, rappelle le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 12 février.

Les sources du quotidien précisent qu’après un premier report, décidé par la Cour présidée par le magistrat Mohamed Allahya, en vue de permettre à la défense des parties de consulter le dossier de l’affaire, l’audience de ce mardi pourrait être réservée à des requêtes de la défense, avant d’aborder le fond de l’affaire. Et pour assurer un bon déroulement à ce procès, font remarquer les sources du quotidien, le président du tribunal et le procureur général du roi près la Cour d’appel de Fès ont pris toutes les mesures nécessaires dans ce sens. Ainsi, ajoutent les mêmes sources, nulle personne sans convocation ne pourra accéder à la salle d’audience. Et pour cause, fait savoir le quotidien: ce sont les réactions des partisans du député de la Lampe qui seraient à l’origine de ces mesures de sécurité renforcées.

Car, rappelle le quotidien, lors de la dernière audience, des militants du PJD, avec à leur tête l’ancien secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, et plusieurs partisans du mis en cause, avaient afflué dans la salle d’audience, barrant la route à des justiciables qui n’ont pu accéder à la Cour d’appel pour des affaires qui les concernaient. La décision d’engager cette poursuite contre le leader du PJD a été prise par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Fès, après instruction du dossier. Ce procès n’en est qu’à son premier épisode, dans ce processus judiciaire. Autant dire que des rebondissements sont en vue.

Par Mohamed Younsi
Le 11/02/2019 à 19h08