Profession : Provocateur d’accidents...

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Revue de presseKiosque360. Eh oui... il n’y a pas de sot métier. Si certains choisissent les voies dites "classiques", pour survivre, d’autres, optent pour des modes, disons... plus percutants. C’est simple, ils sont pros dans l’art de provoquer des accidents de la circulation. Et en font un gagne-pain lucratif.

Le 20/10/2013 à 22h21

Casablanca, ville de tous les phénomènes. Celui révélé par Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition du lundi 21 octobre n’est certes pas nouveau, mais prend de plus en plus de l’ampleur. Des personnes font tout ou presque pour se transformer en victimes d'accidents de la circulation. Vous en avez certainement entendu parler autour de vous, si vous n’êtes pas vous-même tombé dans le piège. Ils provoquent des collisions avec des automobilistes lambdas, simulent des blessures et vont jusqu’à s'assurer un public (acquis évidemment) pour témoigner en leur faveur... A l’exemple de cet automobiliste qui, en l’espace de quelques secondes seulement, s’est retrouvé avec une collision sur le dos et un blessé au sol. Et des témoins pour contredire sa bonne foi.

Jusqu'à 2.500 dhs par jour !

Au vu de l'ampleur du phénomène, le journal arabophone a décidé d’y consacrer tout un reportage. Allant jusqu’à donner la parole à ceux qui en ont fait leur "métier". Certains s’en sortent plutôt bien... A raison de quelques accrochages bien étudiés, ils peuvent gagner jusqu’à 2.500 dhs par jour. Seule ombre au tableau, les drogués qui empiètent sur leurs territoires et leur font une rude concurrence... En fait, le secret de la réussite de cette combine dépend de la naïveté du conducteur ciblé. A défaut de pouvoir prouver la véracité des blessures ou non, le conducteur victime du guet-apens essaiera plutôt de trouver un compromis (monneyable) acceptable pour les deux parties. Comme quoi, il n’y a pas de sot métier. Circulez, il n’y a rien à voir !

Par Abir Al Maghribi
Le 20/10/2013 à 22h21