Quatre prévenus dans l’affaire du trafic de smartphones via l’aéroport Mohammed V

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Revue de presseKiosque360. Plusieurs tonnes de téléphones portables et de cargaisons de vêtements contrefaits ont transité via l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Des suspects ont été arrêtés et d’autres sont activement recherchés alors que l’enquête se poursuit.

Le 28/12/2017 à 23h59

Le procureur général du roi près le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ à Casablanca a prolongé, jeudi 28 décembre, la garde à vue de quatre suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête sur un gros trafic de smartphones et de produits illicites. Il a également donné ses instructions pour la recherche et l’arrestation d’autres suspects en cavale. C’est ce que rapporte Assabah dans son édition de ce vendredi 29 décembre.

Le quotidien explique que l’enquête ouverte par les services de la Gendarmerie royale à Nouaceur a révélé qu’une société-écran a fait transiter plus de 16 tonnes de smartphones avec leurs gadgets en six opérations. La même enquête a permis de mettre à jour un trafic de vêtements contrefaits en provenance de Turquie et dans lequel serait impliqué un autre réseau.

Pour ce qui est de l’affaire des smartphones, Assabah écrit que les enquêteurs se sont intéressés aux cachets des douanes apposés sur les documents présentés par le transitaire. Ayant eu des soupçons quant à leur authenticité, ils les ont envoyés au laboratoire de la police technique et scientifique pour une expertise.

C’est pour cette raison que le transitaire et le propriétaire du camion qui a transporté les cargaisons de la zone de fret vers des locaux commerciaux à Deb Omar à Casablanca, ainsi que deux célèbres commerçants, ont été arrêtés.

L’enquête a également mis à nu des méthodes frauduleuses comme la déclaration d’un poids de marchandises inférieur à la réalité pour payer moins de droits de douane, ajoute Assabah.

La publication souligne néanmoins qu’aucun employé de RAM Cargo (la filiale de fret de la Royal Air Maroc) n’est impliqué dans cette affaire.

Par Zineb El Ouilani
Le 28/12/2017 à 23h59