Rabat-Salé: la bande criminelle de «Peugeot» dans les filets de la police

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Trois membres d’une dangereuse bande criminelle qui semait la terreur parmi la population de la capitale, viennent d’être neutralisés par la police judiciaire de la wilaya de Rabat. A leur actif, plusieurs agressions et vols sous la menace d’armes blanches.

Le 22/03/2016 à 21h09

L’aventure des membres d’une bande criminelle, qui sévissait dans les différentes zones de Rabat et disparaissait à bord d’une voiture de marque «Peugeot» de couleur noire, n’aura pas duré. En effet, la police judiciaire de la wilaya de Rabat a pu neutraliser trois membres de ce gang, le week-end dernier, dans la ville de Salé.

Les trois hommes, qui semaient la terreur parmi la population, ont été déférés, mardi, devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mercredi 23 mars.Et de préciser que les investigations, déclenchées sous la supervision du parquet général, se poursuivent en vue de mettre la main sur les receleurs et les présenter, à leur tour, devant la justice.

Cette affaire avait, en effet, provoqué une alerte au sein du corps sécuritaire de la wilaya de Rabat, lorsque les plaintes des victimes se sont mises à pleuvoir dans les différents services de permanence. Et chaque plainte signalait que les agresseurs prenaient la fuite à bord d’une voiture de marque «Peugeot» de couleur noire. Chose qui a poussé la population à qualifier cette bande criminelle de bande de «Peugeot».

En quelques semaines, cette bande avait agressé plusieurs personnes, dont un touriste étranger, des étudiantes et un médecin. Ce dernier a été délesté de son téléphone et de son ordinateur potable qui contenait sa thèse de doctorat qu’il n’avait malheureusement pas enregistrée sur un autre support.

Après la neutralisation de ce gang, la police judiciaire de Rabat a saisi la voiture de marque «Peugeot», louée auprès d’une agence de la place, et des armes blanches. Les investigations se poursuivent en vue d’interpeller d’éventuels complices.

Par Mohamed Younsi
Le 22/03/2016 à 21h09