"Rachid show" dans la ligne de mire d'El Ouardi

Capture d'écran de l'émission incrminée.

Capture d'écran de l'émission incrminée. . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de la Santé a adressé des messages de protestation à la direction de 2M et à la Haute autorité de la communication audiovisuelle, au sujet des propos offensants qu'a tenus l'animateur de "Rachid show" à l'égard du personnel de la santé.

Le 20/05/2014 à 06h42

Houcine El Ouardi a exprimé son regret au sujet des propos rabaissants qu'a tenus l'animateur de 2M, Rachid El Allali, à l'égard du personnel de la santé, lors du dernier épisode de son émission "Rachid Show", fait savoir Annass dans sa livraison du 20 mai. Le présentateur a introduit l'épisode consacré à l'acteur Driss Roukh, diffusé vendredi dernier, en racontant des anecdotes sur les infirmières. Pour El Ouardi, l'animateur s'est moqué d'une manière "cruelle et blessante" des infirmiers et des infirmières et leur a collé des accusations gratuites, d'autant plus que l'émission n'avait aucun lien avec le domaine de la santé.

La colère du ministre de la Santé

Akhbar Al Yaoum affirme, pour sa part, que le ministre de la Santé a exprimé sa colère vis-à-vis de l'émission, qualifiant l'attitude de l'animateur de "comportement frivole et irresponsable", qui constitue un "dénigrement des efforts et des sacrifices de tout un corps de métier". Une bavure dont la responsabilité incombe, selon le ministère de la Santé à la direction de la chaîne de Aïn Sebaa. Interrogé par Akhbar Al Yaoum sur le sujet, Rachid El Allali dit avoir usé d'humour pour attirer l'attention sur certaines pratiques négatives. L'animateur nie avoir généralisé et reconnaît que dans ce métier, il existe des gens qui font leur travail de manière consciencieuse. Le présentateur trouve néanmoins que la réaction du ministère de la Santé est une menace à la liberté d'expression.

Annahar Al Maghribia signale, de son côté que El Ouardi a exigé des excuses officielles de la direction de 2M et appelé à ce que des mesures soient prises pour éviter que ce genre de dérapages ne se répète. Ce n'est pas le premier et ce ne sera pas le dernier dérapage sur une chaîne télévision publique. La HACA a attiré l'attention sur le contenu de quelques émissions, voire des publicités, véhiculant des clichés quitte à porter atteinte à certaines franges de la société ou à des corps de métier.

Par Fatima Moho
Le 20/05/2014 à 06h42